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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 08:10

  La question peut paraître provocatrice, et pourtant à y bien réfléchir? Pour y répondre, nous examinerons successivement  par ordre d’importance croissante les trois élections nationales  que connaît actuellement la république  française.

 

Les élections sénatoriales.

   Sur  ce sujet, nous pourrons être brefs. Faisons seulement le rappel suivant. Depuis 1958, le Sénat  n’a jamais eu une majorité de gauche alors  pourtant  que la France a  connu des assemblées majoritairement de gauche, des Premiers ministres de la même  sensibilité (Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edith Cresson, Pierre Bérégovoy), et  un président de la république à l’avenant  François Mitterrand –1981-1995-.

   Dès lors que penser  des  élections  conduisant à la désignation d’une  chambre autant  déconnectée de la majorité  du pays réel du moins telle  que la dessinent  élections législatives et  présidentielles ?

 

Les élections législatives.

              N’allons pas  chercher  trop  loin, l’actualité de la France  suffira. La France  à élu , lors des toutes dernières consultations politiques nationales, une Assemblée  nationale  et un   Président de la même tendance et qui ne paraît  avoir de cesse, au  moins selon les agitateurs politiques et  syndicaux  patentés du moment, qu’il ne l’ait renversé.

            Alors honnêtement à quoi servent   les élections législatives  si une minorité politique se fixe comme  objectif de tenter de récupérer dans la rue, en enrôlant les plus crédules et les plus malheureux, ce qu’elle  a  légalement perdu dans les urnes ?

 

Les élections présidentielles.

     Là est sans doute le nœud du problème puis qu’ultime hommage rendu par la république à la monarchie, c’est  dans le  choix de son chef  suprême  que résident désormais l’alpha et l’oméga de la vie politique française.

     Or qu’y voyons nous ? un homme qui à 19H59 ne sait pas s’il sera  ou non Président de la république  et  qui apprend  qu’il l‘est ,une poignée de secondes plus tard , et  qui n’a eu  - en tout  et pour toute- que cette poignée de secondes pour s’y préparer.

    J’entends bien que l’on me dira  que le matin en se rasant, cet homme s’y serait mentalement préparé mais que vaut  cette « préparation » nécessairement hypothétique comparée à celle  du fils du roi qui, depuis sa plus tendre enfance , sait- et là ce n’est pas hypothétique -  qu’il dirigera  un jour son pays.

    Il n’est  dès lors pas possible d ‘éviter de répondre  par la négative  à notre troisième et dernière question : à quoi peuvent  bien servir les élections présidentielles en France aujourd’hui ?

 

      Aux trois questions précitées, il a donc paru possible  de répondre par la négative et ce, de façon argumentée.  Le mal est d’ailleurs encore  plus profond  qu’on ne pourrait le croire , un ancien Premier Ministre, il est  vrai spécialiste des raffarinades ; qui ne se souvient  du très  fameux « La France d’en bas » s’est laissé aller jusqu’à dire que « l’essentiel dans cette affaire, c’était d’écouter la rue ».

    Dans ces conditions, supprimer les élections  politiques nationales  ne serait  d ’aucun inconvénient  , au contraire, puisque l’on a vu les troubles  que ces  consultations génèrent  pour la  vie de notre pays.

 

  La réponse peut paraître provocatrice, et pourtant à y bien réfléchir ?

 

      Dans une  autre contribution, nous reviendrons  sur ce  qu’il faudra  reconstruire après ces suppressions  salutaires.

 

                                                                               LA BOUTIERE
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