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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 09:36

     La  débâcle du 10 mai 1940  ne mit  pas fin au combat même si les batailles  sur la Somme et l’Aisne furent  rapidement perdues.  Le général Weygand, ,commandant des armées depuis le 20 mai  ordonna de mettre en défense les  rivières  capables  d’empêcher l’ennemi de poursuivre son invasion  vers le sud, dont la Loire.

A l ‘école de cavalerie de Saumur, établissement d’instruction, fut attribué initialement le secteur allant  du confluent de la Vienne et de la Loire (Candes) à l’Est de Montsoreau, au Thoureil (au-delà de Gennes) soit un front de 40 km. Ce secteur était  riche de  quatre points de franchissement de la  Loire, c’était dire son importance stratégique.

   Mais le 15 juin, l’école de cavalerie reçut l’ordre – qui annulait le précédent -  de faire retraite sur Montauban. Le Colonel  Michon, commandant  de l’école et  son chef d’état-major le  commandant Lemoyne ne  purent  accepter  de quitter Saumur sans combattre.

   Le Maréchal Pétain demanda  de cesser  les  combats (armistice) le lundi 17 juin à 12H30. Cadre et  élèves en formation décidèrent  unanimement   - ET CE AVANT L’APPEL DU 18 JUIN DU GENERAL DE GAULLE-  de ne pas cesser le  combat, matérialisant ainsi le premier acte de la résistance Française.

    Le 18 juin, les éléments  militaires de l’école de Saumur gagnèrent leurs emplacements de  combat pendant  que l’avant-garde des  blindés de la I ère division de cavalerie allemande était détruite au canon peu après minuit.

   Dans la nuit, les Français détruisent le pont nord de Saumur, son  viaduc et le pont de Montsoreau, le pont  sud de Saumur  le sera le soir même  à 19H35 suivi  par le pont sud de Gennes, ce qui isolera d’ailleurs dans l’île  la brigade  française du lieutenant Desplats  qui y  était en position. L’artillerie allemande  commence alors son bombardement des  positions françaises auquel les armes d’instruction des  jeunes militaires français sont bien en  peine  de répondre.

    20 juin, 2 heures du matin, ceux que le  général ennemi  der Vornach nommera  à l’Allemande, dans son rapport  du mercredi 3 juillet 1940 « les cadets de l’école de cavalerie »  de Saumur reçoivent le renfort  de deux  compagnies  d’élèves  aspirants de  Réserve d’infanterie  de  Saint-Maixent. Deux heures plus tard,les  bombardements s’intensifient  sur les lignes  à Gennes  et sur les observatoires de la crête du château à Saumur.

  

   Tout serait alors à décrire, notamment  de la vaillance de ces jeunes hommes  qui voyaient le feu pour la première fois et de l’abnégation de leur chef et tout est décrit à l’adresse suivante :

www.anac-fr.com/2gm/2gm_99.htm


    Qu’ils nous suffise de dire  ici que, point après point, après une journée de combat  contre des troupes  supérieurement  armées les Français  durent cesser le  combat  dans  les trois secteurs considérés  d’Ouest en Est de  Gennes, Saumur et Montsoreau.

   Le même  jour, à 22 heures, plus rien n’étant humainement possible, les défenseurs survivants  de Montsoreau décrochent  et gagnent la forêt de Fontevraud. C’est là que  l’ennemi les fit prisonniers le lendemain.

    L’Ecole Militaire d’Application  de la Cavalerie et du Train de Saumur  fut citée le  4 aout 1940 à l’ordre de  l’Armée   par le général   Weygand, commandant en chef.

LES CADETS DE SAUMUR. JUIN 1940.

Patrick de Gmeline . Editions Presse de la Cité ;

396 pages. 21, 50 €
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commentaires

A
<br /> http://www.parismatch.com/People-Match/Livre/Actu/J-ai-vu-mourir-les-cadets-de-Saumur.-Par-Jean-Ferniot.-67756<br /> <br /> <br />
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