Tous les clignotants sont au rouge mais la république n'en a cours.
- Les abstensions supérieures à la moitié des inscrits n'étonnent même plus alors qu'elles devraient scandaliser les républicains honnêtes.
- Le débat d'idées entre programmes complémentaires , fondement d'une représentation plus exacte des électeurs, est remplacé par des parti pris idéologiques bornés. Il serait possible de faire alliance avec l'extrême -gauche mais interdit de le faire avec l'extrême-droite.
- Les attaques personnelles ( UMP , naturellement mais aussi socialistes) ont deshonoré leurs auteurs. Ah ce panier garni de Martine Aubry devant les femmes socialistes de Montpellier.. . Quelle absurdité et le le PS a comencé à en payer les conséquences . Mais cela n'amené que peu de monde à se demander comment on en était arrivé là... à moins que les le pourcentage croissant d'abstentionnistes?
- La chasse à la place éligible bien dotée et aux avantages qui vont avec a supplanté le louable désir de servir son prochain par le biais de la recherche de la satisfaction del'intérêt général.
Mais pouvait-il en être autrement en république?
- Pour être élu, il faut plus critiquer son voisin que mettre l'accent sur ses propres qualités, conséquence directe des combats fratricides au milieu
- Pour être élu, le corps électoral étant à peu prés partagé en deux, il faut partir à la chasse aux minoritaires ,qui ne représentent souvent qu'eux mêmes, mais qui pourront fournir les voix d'appoint.
- Lorsqu'on est élu, il faut souvent profiter des avantages attachés à son mandat car le suffrage universel ne repasse pas toujours les plats.
- lorsqu'on est élu, on aura à coeur de privilégier ceux qui vous ont élu et tant pis pour les autres.. ceux qui, selon Jean-Jacques Rousseau avaient une fause conception de la volonté générale
Où est , dans tout celà , l'arbitre non issu des combats fratricides qui gérera la France en bon père de famille parce que comme tout homme normal, il aurra à coeur de léguer à ses enfants des propriétés plus fortes et plus prospères?
Où est , dans tout cela, l'homme craignant Dieu qui, sachant qu'on lui a confié le salut de l'âme et du destin terrestre de ses concitoyens, s'efforcera de faire en sorte de les conduire à bon port?
Et nous, royalistes , où en sommes nous? nous qui avons bien trop souvnet une vision républicaine de notre idéal royaliste, lignée contre lignée, principes contre principes, militant contre militant .
N'existe t'il vraiment aucune action commune pour parler ensemble du roi qui puissent être conduite? Bien sur que si : les Manants du Roi, Le SYLM et la Charte de Fontevrault en ont déja monté l'exemple et nous vous en reparlerons.
Alain TEXIER