Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : charte.de.fontevrault.over-blog.com
  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens

8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 08:57

   « … On sait le mal que font à l’unité nationale les plaidoyers en faveur  des quotas et des discriminations positives  dont des idéologues font une des conditions  du maintien de la paix  civile.

   Il va de soit  qu’une maison de l’histoire de France  visant  à refonder l’unité nationale sur la transmission  de valeurs et d’une  culture communes  ne pourrait atteindre son but  si elle privilégiait  le  donné par rapport à l’acquis  et  si elle sacrifiait  , dans le message national, l’universel au particulier.

NDLRB. L’on n’est pas forcé, contrairement à ce  que  disait le paragraphe précédent, d’être d’accord avec cette  partie de l’analyse.

   Si une maison de l’histoire de France  devait  recenser l’ensemble  des données disponibles  dans les 10 000 musées  et collections  s’intéressant au passé historique, artistique et  archéologique de notre pays, elle devrait avoir pour principal objet de montrer  que, aujourd’hui, comme hier, la nation a toujours eu besoin d’histoire.

      Qu’on la fasse remonter au Moyen-Age  comme Marc Bloch et Pierre Chaunu, à l’âge moderne  comme Tocqueville, ou à la révolution française (Sic), comme Fernand Braudel, la  nation n’a cessé de se redéfinir  par rapport au Saint-Empire,, puis dans une interaction continue par rapport aux autres nations  en tête desquelles l’Allemagne, par la voie  des échanges culturels, mais aussi par la guerre.

 

   Même au terme de l’énorme  travail d’identification  dans l’espace et dans le temps  opéré par la IIIe république, on n’a jamais su clairement -  Renan si souvent  cité, pas plus que les autres  ( NDLRB. Et pourtant n'a t'il pas dit :  La Nation, c' est un vouloir  vivre ensemble). – dans quelles proportions  les Français   ont fait le partage entre ce qui, dans la citoyenneté, relève de l’allégeance collective  à une appartenance nationale, à travers l’Etat  centralisé, et  ce qui relève de l’attachement individuel  à des valeurs universelles, dont la singularité  nationale relèverait  seulement des institutions, des règles de droit et  de la culture   élaborée, au fil des siècles, par les artistes, les écrivains et les philosophes.


    NDLRB. L’on ne peut  qu’être frappé  dans cette péroraison par un grand  absent, celui qui, justement, est le moteur et le garant  de l’unité nationale par le  biais de la  fidélité à sa  personne, à savoir le roi.

   Le  roi  dans lequel  chacun, quelques  soient ses  caractéristiques différentes, peut se retrouver sans jamais mettre en péril l’unité nationale.

  Le roi garant de  toutes   ces libertés  concrètes  dont  « la France était hérissée »  nécessairement réduites en cendres  par  ce Moloch ressuscité  qu’est le  concept de Liberté philosophique abstraite.   

                                                                   Alain TEXIER

 

Origine.

Le Figaro. 3 novembre 2010 p. 19.

Partager cet article
Repost0

commentaires