Mgr de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris, censure une homélie du 21 janvier
Comme chaque année le 21 janvier, en la paroisse biritualiste de Paris Saint-Eugène Sainte Cécile une messe de requiem était célébrée pour le repos de l’âme du roi Louis XVI et pour la France. Cette année, elle a été célébrée (photos) par l’abbé Eric Iborra, dont les homélies ont un succès certain sur internet. Comme de tradition, il a prononcé l’homélie avant la lecture du testament du roi assassiné.
Or, j’apprend que Mgr Renaud de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris, lui a demandé de retirer du site de la paroisse cette homélie. Pourquoi ? A vous de le trouver en lisant cette homélie que je reproduis ici ( NDLRB et que vous retrouverez in extenso grâce au lien ci-dessous).
NDLRB . Pour vous permettre d'avoir la raison ( vraisemblable) de cette censure, nous vous donnons immédiatement infra deux extraits de cette homélie qui ne flatte certainement pas le pouvoir en place, pouvoir pour qui le salut éternel des âmes des personnes qui lui sont condfiées paraît n'avoir que peu d'importance et pourtant comme le disait, je crois Voody Allen, "L'Eternité c'est trés long, surtout à la fin)
"La mort du Roi fut le principe durable de la division des Français. D’une France qui ne s’en est, à vrai dire, jamais complètement remise comme en témoigne l’instabilité institutionnelle, sociale et politique qui depuis la caractérise. Une division, donc, qui marque non seulement ceux qui en déplorent la cause, mais aussi, volens nolens, tous ceux qui s’en réjouissent ou qui lui sont devenus indifférents. Une division qui nous touche tous parce que la mort du Roi fut un parricide, un parricide qui alimente la mauvaise conscience comme on le voit par l’acharnement des oligarchies au pouvoir à nier les valeurs de l’ancienne France en cherchant à leur substituer, par mode d’incantation, les prétendues « valeurs républicaines » et leur douteuse esthétique.
Flatter l’égocentrisme et laisser libre cours aux passions donne cette illusion de liberté sans responsabilité que l’Etat accorde d’autant plus volontiers qu’il acquiert un pouvoir illimité, tout en gratifiant chacun du sentiment de mener sa vie comme il l’entend et d’être le seul maître de lui-même »
Origine.