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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 10:27

′    "Les Girondins  ...avaient  cru  que les départements  se léveraient pour les venger  et délivter la convention nationale  aprés le  coup de force du 2 juin 1793,  mais ce n'avait été qu'une illusion: l'émotion s'était rapidement calmée, on les avait  vite oubliés.

  Et depuis prés de trois mois,  en compagnie de collègues et d'amis  ausi compromis  qu'eux, ils eraient  à travers la Normandie et la Bretagne , d'abord  sous des déguisements d'enrolés volontaire.. bien tôt dépistés et poursuivis , sans guide, sans  chaussures, les pieds en sanf, cachés pendant le jour  dans des granges isolées, dans les bois, le smarais,  se traînant   la nuit, évitant les villages, se croyant trahis  par leurs meilleurs amis , et rouvant à chaque pas  des dévouements sublimes.

    Ils étaient allés ainsi vers la mer, espérant s'embarquer, gagner ′ la terre de Gironde′ , avec la certitude  d'y trouver des coeurs chauds,et des patriotes purs.

...

  De riches armateurs brestois , les frères Pouliquen avaient  organisé leur fuite , ayant acheté , aux enchères publiques,  pour la somme  de 26 000 livres ,au début de juillet 1793, un navire anglais  nommé l'Industrie qu'un corsaire malouin venait de capturer.

...

   Son commandant Jean-Jacques Granger  s'est toujours défendu avec vigueur  d'avoir connu la véritable identité des passagers qui naviguèrent à son bord. Pouliquen, les amena  à son bord  en disant que c'était des négociants.... qu'il ne les connaissait pas , sans quoi ils les auraient  dénoncés.

...

   Le convoi devait prendre la mer  le 20 septembre à minuit, au signal d'un coup de canon.( un  contre -temps obliga pourtant les Girondins en fuite)   " exténués de fatigue , transis de froid, gisant  au fond  d'une barque qui devaient les  conduire  à bord  du  navire à attendre  de longues heures .... ( la peur des corsaires britanniques croisant au large des côtes  françaises  obligea le bâteau, par deux  fois à rebrousser  chemin vers Brest . Il finit enfin  par prendre le large et par rattraper le  convoi  navalauquel il aurait du s'agréger pour des raisons de sécurité. Enfin , à l'issue d'une  navigation  riyhmée par les craintes d'inspection des navires del a république,les côtes  de Guyenne apparurent " et le navire vint s'amarrer  dans la rade de Pauilac. C'est là que les girondins quittérent le Brick à bord d'un canot  tellement  chargé  que son  bord  émergeait à peine de deux pouces  et que  , trés souvent,  la vague y entrait . Arrivés enfin  sur la terre ferme ′ il ne  tint à rien  que nous  baissasions cette terre désirée′.

   Ils ne se  doutaient , certes pas à cemoment , les malheureux, que , pour la plupart d'entre eux,  selon le mot de Lamartine, cette terre de liberté   allait bientôt devenir  leur  tombeau!". 

 

R. Brouillard . Nouvelles recherches sur les Girondins proscrits ..(1793-1794) Revue historique de  Bordeaux  et du département de la Gironde

Tome V. 1912. P. 308 à 327

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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