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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:49

Camille  DESMOULINS : né à Guise (Aisne) le 2 mars 1760.

   Son père est un modeste magistrat de Guise mais un de ses parents, Vielville des Essarts lui obtient une bourse au collège Louis-Le-Grand. Il y fait de brillantes études et rencontre Maximillien Robespierre .

    En mars 1785, à Paris, il obtient son diplôme d'avocat. Malheureusement, il bégaie et n'a aucun client. En octobre 1789, il demande l'aide de son père alors qu'il est connu et lui écrit : "... Je veux profiter de ce moment de réputation pour me mettre dans mes meubles, puis m'immatriculer dans un district ; aurez-vous la cruauté de me refuser un lit, une paire de draps ? (...) Depuis 6 ans, je n'ai pas eu le nécessaire." ..... Ce qui ne l'empêche pas d'être sociable d'ailleurs, dans son quartier des Cordeliers, tout e monde le tutoie et l'appelle Camille.

     Dès l'ouverture des Etats Généraux, il accourt à Versailles, assiste aux séances et se lie avec les députés. Le 12 juillet 1789, il se rend au Palais Royal ;  dont le grand jardin était lors centre  de la  vie   de Paris . Le renvoi de Necker et le rassemblement des troupes autour de Paris ont échauffé les esprits des Parisiens. Camille Desmoulins grimpe sur une table du Café de Foy et perd miraculeusement son bégaiement : il harangue la foule en expliquant que ces faits devancent le massacre des patriotes. Il crie "aux armes" tout en arborant une cocarde verte (l'espérance). Pour lui, c'est la gloire et devient, le surlendemain, le témoin de la prise de la Bastille. Il écrit à son père : "Une grande partie de la capitale me nomme parmi les principaux auteurs de la Révolution. Beaucoup même vont dire que J 'en suis l'auteur"...

        En novembre 1789, il lance son journal, Les Révolutions de la France et de Brabant. La Cour redoute sa plume mordante. Mais le massacre du Champ de Mars, le 17 juillet 1791, le contraint à la clandestinité et arrête la parution de son journal. Mais l'amnistie qui suit le vote de la Constitution met fin à ses inquiétudes et devient membre du Club des Cordeliers et l'ami de Fabre d'Eglantine, de Legendre et surtout de Danton.

      Le 29 décembre 1790, il épouse  Lucile Duplessis-Laridon, et un fils Horace leur naîtra, le 6 juillet 1792. Camille Desmoulins participe à  l'insurrection du 10 août 1792. Danton devenu ministre de la Justice, le nomme secrétaire général de son ministère. Il est élu député à la Convention de Paris. Influencé par Robespierre, il vote la mort du Roi. Au procès des Girondins, il se rend compte avec consternation du rôle qu'il a joué. Il s'effraie de la marche de la Terreur qui l'entraîne plus loin qu'il ne l'aurait voulu. Il appelle donc à l'indulgence parlant même d'un "comité de clémence".

   Robespierre ne le comprend plus et Camille Desmoulins est rayé du Club des Cordeliers. Sur un rapport de Saint-Just, il est arrêté le 30 mars en même temps que Danton.

     Il apprend qu'on a arrêté son épouse  qui sera guillotinée, à seulement vingt-quatre ans,  huit jours après lui le 13 avril 1794,   et devant le tribunal révolutionnaire, il se défend mal. A son interrogatoire d'identité, il répond qu'il a" l'âge du sans-culotte Jésus quand il mourut". Le 5avril 1794, il monte sur l'échafaud en compagnie de Danton et du Général Westermann qui revient de Vendée.

                                            Claudine VALENTI.

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