L'on sait que Madame Taubira n'a pas hésité à se tourner en ridicule en fredonnant le temps des cerises es qualité de garde des Sceaux au sein de l'Assemblée nationale.
Ce 24 avril au matin, Alain Vidalis, ministre des relations avec le Parlement fit savoir que le Gouvernement était opposé à l'aministie sociale*, à savoir le pardon pour les atteintes aux biens causés par les syndicalistes casseurs lors des mouvements sociaux.
http://www.dailymotion.com/video/xz9sze_non-a-l-amnistie-sociale-alain-vidalies_news#.UXe1Ohwv1vg.
Ce qui est particulièrement interessant c'est que le même Garde des Sceaux avait, elle, au contraire, soutenu mordicus ce projet en première lecture
* Le Sénat a adopté mercredi une proposition de loi communiste d'amnistie sociale des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux: conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, de manifestations… Le Front de gauche et la CGT se sont fortement mobilisés pour ce texte, en organisant notamment une manifestation devant le Sénat pendant le débat. ... Christiane Taubira, qui soutient la proposition de loi, avait alors déclaré « il s'agit de faire œuvre de justice».
A vrai dire , il y a eut eu au sein du gouvernement autant de prises de position que d'intervenants et le porte-parole du Gvt Mme Najat ( Naja ?) Vallaud-Belkacem ne manque vraiment pas d'air lorsqu'elle nie l'évidente division de nos hiérarques socialistes sur ce sujet comme d'ailleurs sur d'autres.
Le gouvernement n'a "jamais été favorable à l'amnistie" sociale. Pour Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, tout est "clair". Le refus de voter la proposition de loi communiste visant à amnistier certains délits pour des faits commis lors de mouvements sociaux ne date pas d'hier. Une position claire, vraiment?
Plutôt flottante, en réalité... "Il s'agit de faire oeuvre de justice", avait estimé Christiane Taubira, ministre de la Justice, en février dernier après l'adoption du texte en première lecture au Sénat. La ministre avait aussi salué "le courage du Sénat, de l'auteure et de la rapporteure de ce texte". Certes, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, s'était dit "sceptique sur le principe d'amnistie", mais son collègue chargé de l'Economie solidaire Benoît Hamon y voyait un "message de paix et de dialogue". En matière d'opposition à un texte, on a déjà vu plus radical...