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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:54

    la Charte de Fontevrault est heureuse de mettre en  ligne  ce pieux  commentaire de pélérinage que lui a  fait parvenir son Gouverneur  2006-2009.  

   Nous prions  Irène, dont nous savons qu'elle continue à agir et à veiiler  sur nous, de recevoir  nos sentiments de vive reconnaisssance.

                                                                                                                    A.T.

 

   Contrairement à la très maçonnique constitution européenne qui a volontairement gommé les racines chrétiennes de l'Europe, cette association oeuvre avec zèle pour les restaurer, n'oubliant pas que notre continent s'appelait, jadis, la Chrétienté. Ce pélérinage s'ordonnait autour des reliques de Notre -Seigneur Jésus -Christ et nous a amenés à nous recueillir devant successivement

            La Sainte Tunique d'Argenteuil est la « Tunique sans coutures » tirée au sort par les soldats au pied de la Croix. Sa couleur d'origine était rouge et comme, de plus, elle fut totalement imprégnée du Sang de Notre Sauveur, elle est, aujourd'hui, presque noire. Le sang en a été analysé : groupe AB, rare et se rencontrant surtout chez des personnes de race juive ou moyen-orientales. Le Pape Pie IX en avait fait découper la partie inférieure pour en offrir des parcelles aux soldats qui l'avaient défendu au moment des conflits de l'unité italienne. Cette relique, ô combien vénérable, fut apportée à Argenteuil par Charlemagne pour sa fille qui en était abbesse.

            Nous rencontrons à nouveau ce prince, véritale père de l'Europe, lui ! à Prüm, près d'Aix La Chapelle, région qui l'avait vu naître. Là, il s'agit de son propre père Pépin le Bref : le Pape Zacharie, qui avait opéré la jonction entre les Mérovingiens et les Carolingiens, offrit ses propres chaussures pour abriter un fragment de sandale portée par Notre-Seigneur : ces sortes de chaussons sont présentés en trois parties et la précieuse relique y est incluse.

            Trèves, toujours dans la même région, est une ville romaine (Porte Noire) marquée par l'empereur Constantin et sa mère Ste Hélène qui y amena une autre Tunique (« der heilige Rock »), également portée par Notre Seigneur.

            Nous rencontrons aussi, à Rüdesheim, une des plus grandes saintes allemandes : Sainte Hildegarde de Bingen, visionnaire du XIIème siècle, conseillère, comme Saint Bernard de Clairvaux, dont elle est contemporaine, du Pape et de l'empereur – ce dernier, Frédéric Barberousse, fort attentif à ses avis. Cette sainte est encore célèbre aujourd'hui-même, en dehors du domaine religieux (bien que les deux soient liés), par son savoir médical : « la pharmacie de Sainte Hildegarde » est très importante en phytothérapie. La conférencière qui nous accompagnait nous raconta sa vie et nous avons visité son couvent sur les bords du Rhin.

            Bien sûr, l'apogée de notre pélérinage était l'ostension du Saint Suaire qui avait lieu du 17 au 23 de ce mois (nous y étions le 21) : IL N'Y AUCUN DOUTE SUR SON AUTHENTICITÉ : les savants, même non croyants, qui ne cessent de l'examiner, ne trouvent aucune explication rationnelle et scientifique à la formation de cette image. Sa « traçabilité » jusqu'à nos jours, est totale : Terre Sainte, Constantinople, Champagne, Savoie (Chambéry) et Turin. Notre conférencière nous expliqua avec précision les raisons historiques de ces différents lieux.

            Comme ceci ne plaît guère (euphémisme !) aux « trois points », diverses tentatives pour fausser les expériences  (Carbone 14) et même de destructions ont été commises en vain : incendie de 1997 et sauvetage miraculeux par un pompier héroïque : celui-ci, inspiré par une voix intérieure (« Sors-Moi de là !!! Tire-Moi de là !!! ») brava le feu et une mort quasi certaine pour extraire la Relique du brasier : incendie criminel certain, d'après l'enquête - avec des moyens matériels dérisoires : une simple masse de cantonnier, il put briser le sarcophage à l'épreuve des balles, sentant en lui-même « une force qui n'était la sienne » (termes de son témoignage).

            Il faut une bonne heure pour accéder à la Relique;  la foule, totalement silencieuse, est canalisée dans un labyrinthe ascendant, sorte de « Via Dolorosa », comme si nous avions suivi le Sauveur portant sa Croix.  Arrivés à la cathédrale, une video en plusieurs langues nous détaille les différentes parties de la Relique. Cette ascension est vraiment « la Chrétienté en marche »  (« hommes de toutes langues, peuples et races » comme dit l'Apocalypse) montant vers le Seigneur, nous avons vu des noirs, des jaunes, etc... « le Peuple de Dieu qui s'avance » dit le cantique. Et nous arrivons enfin devant le Saint Suaire présenté étendu en longueur, mais verticalement – grand rectangle reposant à la verticale sur son grand côté et éclairé par derrière – ON SE SENT SOUDAIN « HORS DU TEMPS » : cette vision d'un homme jeune, qui vient de décéder dans ces conditions atroces, ne provoque pas, comme on pourrait s'y attendre, de sentiment d'horreur et d'indignation devant cette cruauté effroyable contre un innocent, non ! Il s'en exhale, au contraire, une extraordinaire sensation de PAIX et de SÉRÉNITÉ absolue; on resterait ainsi en contemplation pendant des heures sans s'en apercevoir, on est fascinés ! Chaque groupe ne peut pourtant rester que 3 ou 4 minutes et fait place au groupe suivant dans l'ordre et le silence total. On ne réagit qu'après, en sortant, et là, l'émotion gagne : j'ai pleuré et je n'étais pas la seule. On peut entrer dans la cathédrale par la porte ordinaire, (c'est ce que j'ai fait ensuite avec quelques personnes de notre groupe) pour les visiteurs qui ne passent pas par le labyrinthe, et circuler dans le fond – de là, on voit aussi le Saint Suaire, mais de beaucoup plus loin. C'est la deuxième fois que je le vois, j'étais déjà à l'ostension de 1998 (toujours avec l'U.N.E.C.) et je ne peux m'empêcher de penser à mes parents qui auraient si heureux de bénéficier de cette chance, car nous sommes des privilégiés, on se le disait entre nous après : à nous d'en être dignes !

            Notre pélérinage s'acheva le lendemain à Chambéry où le Saint Suaire résida pendant 70 ans au XVIème siècle, dans la chapelle des ducs de Savoie, époque où il avait déjà échappé miraculeusement à un incendie. Cette Relique : un simple tissu de lin vieux de 2000 ans, est donc indestructible et  les ennemis de Dieu pourront bien faire ce qu'ils voudront, ils échoueront toujours dans leurs entreprises de magouilles et de destructions. J'ai appris que depuis une vingtaine d'années, le Saint Suaire appartient au Vatican, alors qu'auparavant, il était la propriété de ceux qui Le détenaient.

            Pendant ces quelques jours, nous avons assisté à trois messes en rite extraordinaire, nous avons récité plusieurs chapelets dans le car, chaque mystère présenté et commenté par un participant très inspiré et émouvant (un laïc dont le fils est prêtre).

            L'U.N.E.C. se bat sur de nombreux créneaux, notamment celui de l'avortement (S.O.S MAMANS).

            Ce voyage restera un moment très fort de notre vie et les participants vont garder le contact entre eux.

            Malgré les vicissitudes de notre triste époque, remercions Dieu et ne perdons pas courage : l'Eglise est éternelle et « les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle ».

                                                                                                                                                I. Pincemaille – 26 Mai 2010  
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