Nous nous honorons de compter parmi les amis de Gérard de Villèle. Nous croyons le connaître assez pour pouvoir dire que lorsqu’il emploie une formule comme :« Si Dieu le permet » ou encore « Son Père et sa mère (et Dieu) en ont décidé ainsi » et d’autres expressions citées plus bas, ce n’est pas par une facilité de langage.
En d’autres termes, mais est-ce vraiment une surprise ? Gérard de Villèle pense ce qu’il écrit …
Et qu’écrit-il au juste dans le billet magnifiquement titré « Espérance » et qui fait la une de la livraison 33 de mai –juin 2010 du « Lien légitimiste ».
«La duchesse d’Anjou, Marie-Marguerite de Bourbon, mettait au monde deux jumeaux, assurant ainsi magnifiquement la descendance de son époux et - Si Dieu le permet - l’assurance de la continuité dynastique de la lignée des Bourbons ».
« Louis est l’aîné précédent d’une minute son frère Alphonse. Son Père et sa mère (et Dieu) en ont décidé ainsi. Respectons leur choix, la règle ici adoptée, voire la nouvelle loi ‘fondamentale’ (NDLRB. Tiens, les lois fondamentales sont l’oeuvre des hommes et elles naissent en fonction des besoins …) opportune puisqu’il s’agit des premiers jumeaux mâles de l’histoire des Capétiens. Signes de Dieu, de Sa bienveillance à l’égard de la France ».
"Et les Français finiront soit par se diluer et disparaître dans une mondialisation financière, marxiste ou musulmane, soit ils se réveilleront et accorderont leur confiance à un autre principe, plus durable, incarné, de par leur seule existence, par nos princes les plus jeunes, Louis et Jean, du premier au dernier dans l’ordre de primogéniture, qu’un jour Dieu choisira.
Ainsi désormais, il semble que l’exemple soit donné ; si les princes se voient, se parlent … il n’est plus permis de perdre notre temps dans des querelles tout juste dignes du parti socialiste, ... Il est de notre devoir de préparer le terrain à celui que Dieu épaulera jusqu’au bout. »
Reprenons la plume de la Charte de Fontevrault pour dire que ces phrases-là auraient pu aussi êtres écrites par d’autres en ce qu’elles n’ignorent pas , du moins nous le semble-t-il, que Dieu est le maître du destin de la France royale .
Voilà pourquoi nous avons cru possible d'écrire, et si Gérard n’est pas d’accord, nous nous ferons naturellement le relais de son analyse, que cet article illustrait une espérance légitimisme illuminée par le providentialisme.
Alain TEXIER
Retrouvez les cordonnées du Lien légitimiste dans AROM. Page 31 - APPROCHE des mouvements "LEGITIMISTES" (2 ème cahier) grâce au lien suivant: