5 novembre 2009
4
05
/11
/novembre
/2009
15:20
03/11/2009 13:47
ROME, 3 nov 2009 (AFP) - Crucifix dans les écoles: Rome s'insurge contre la décision de Strasbourg
La ministre italienne de l'Education, Mariastella (NDLRB. Vous goûterez le prénom) Gelmini, s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a déclaré la ministre, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire d'Italie passe aussi à travers des symboles: en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique".
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
La cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
Les juges estiment que la croix peut aisément être interprétée par des élèves de tous âges comme un signe religieux, signe qui peut être perturbant pour des élèves d'autres religions ou athées.
La Cour a conclu à l'unanimité à la violation de l'article 2 du protocole 1 (droit à l'instruction) conjointement avec l'article 9 de la convention des Droits de l'Homme (liberté de pensée, de conscience et de religion).
Origine
ROME, 3 nov 2009 (AFP) - Crucifix dans les écoles: Rome s'insurge contre la décision de Strasbourg
La ministre italienne de l'Education, Mariastella (NDLRB. Vous goûterez le prénom) Gelmini, s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a déclaré la ministre, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire d'Italie passe aussi à travers des symboles: en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique".
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
La cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
Les juges estiment que la croix peut aisément être interprétée par des élèves de tous âges comme un signe religieux, signe qui peut être perturbant pour des élèves d'autres religions ou athées.
La Cour a conclu à l'unanimité à la violation de l'article 2 du protocole 1 (droit à l'instruction) conjointement avec l'article 9 de la convention des Droits de l'Homme (liberté de pensée, de conscience et de religion).
Origine
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091103124605.z1aonja1.htm
A.T.