Il est habituel de dire qu'un dessin vaut souvent mieux qu'un long discours, alors que sera-ce des photos qui suivent ? La ville de Limoges avait la chance de pouvoir disposer d'une vue incomparable, depuis la rue François Chénieux, sur une trés longue façade de l'ancien monastére-casere dit de la Visitation tel que nous l'avaient légués les siècles précédents.
Histoire du bâtiment in :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Visitation_de_Limoges
On se rendra compte de l'ampleur du décor dont la vision a aujourd'hui disparu grâce au lien ci dessous (La rue François Chénieux est l'axe en jaune vertical qui figure aux 2/3 de l'image.
http://wikimapia.org/4796693/fr/Ancienne-caserne-de-la-Visitation
et l'on sera encore plus informé en contemplant la vue ci-dessous de la majestueuse façade à jamais disparue derriére un cube de plastique .
"Pourquoi faut-il que la joie et la fierté des Llmougeauds de pouvoir se réapproprier la Visitation superbe ensemble superbement restauré par le Conseil Général soit ternie par la perte - irrémédiable- de la vue que l'on avait depuis la rue François Chénieux sur la majestueuse façade?
La faute en est à la construction neuve ( salle d'Assemblée et des Commissions) insuffisament enterrée".
Alain TEXIER
Le Populaire du Centre
Rubrique : "C'est votre avis"
12 janvier 2011 p. 2
Je dois avouer que ce gachis me paraissait résulter de l'erreur d'un architecte qui n'aurait pas pris la mesure du fait que la rue François Chénieux descendait vers la place Denis-Dussoubs , genre Numerobis quoi ?
Aprés avoir visité ce splendide bâtiment lors d'intelligentes "portes ouvertes" dont l'intérieur (avec un cloître donnant un avant-goût du Ciel) et les façades arrières ont été magnifiquement remises en valeur , il est honnête de le dire, je suis maintenant persuadé que l'occultation d'une partie de la façade par une construction neuve (voir ci-dessous photo 1) - salles des commissions et d'assemblée- résulte d'un choix délibéré d'implantation de salles semi souterraines situées sous le gazon les couvrant (voir photo 2).
Avec nos yeux pour pleurer ce qui aurait pu continuer à être aussi beau que la contemplation que l'on peut faire de l'Hôtel des Invalides à Paris au bout de l'esplanade du même nom, il nous restera que la vue telle que la montre la photo 3, perspective sur un ensemble savamment construit depuis le XVII e siècle et anéantie en quelques mois de travaux.
Hélas, trois fois hélas ...
La Boutière
Le journal technique bien connu : "Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment" a consacré dans sa livraison du 25 février 2011 (p. 31) sous le titre " Structure, un plancher bois- bêton dans un bâti ancien" un article élogieux à la restauration (?) de la Visitation.
Nous nous permettons de complêter ci-aprés son article , Madame Julie Nicolas, n'ayant peut -être pas été complétement informée:
" Avec la construction de deux bâtimentts adjacents qui utilisent, d'ailleurs assez maladroitement, le dénivellé du terrain et des reprises en sous-oeuvre, la superficie est passée de 8500 m2 à 1700 m2."