Il n'est pas si fréquent que les démolitions causées par le vandalisme révolutionnaire soient si clairement mises en lumière. Ce , d'autant plus que, en plus du titre rappelé ci-dessus, le contenu de l'article est aussi clair :
" L'église Saint -Sernin ne résiste pas aux soubresauts de la révolution française (NDLRB : dite française). Elle est détruite entre 1793 et 1794".
Origine.
Frédéric Rabiller
Le Populaire du Centre . Samedi 25 septembre 2010 p. 6.
Pour se convaincre de la rareté -et, par conséquent- du prix de l'analyse conduite ci-dessus, on renverra aux lignes suivantes ... Lisez-les, vous verrez , le contraste est saisissant.
2 - “Les temps révolutionnaires furent caractérisés par quelques démonstrations de violence qui occasionnérent une grave mutilation de la cathédrale* , la démolition du palais épiscopal ainsi que des deux églises paroissiales ** de la ville et de plusieurs chapelles des faubourgs”.
* Furent ainsi détruits, excusez du peu, le choeur et le transept!
** Et non deux des églises paroissiales...
A lire cette sinistre énumération, on se demande quelle aurait du être l’ampleur des destructions pour que l’auteur emploie un autre mot que “quelques”.
Bibliographie.
* Tulle. - Claude ANDRAULT- SCHMITT et autres - Collection Patrimoine limousin- PULIM 1997 p. 13 .