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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 08:37

Jean. XX, 19-31  « Thomas ... Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

  Il n’est  peut –être pas inopportun de rapprocher  de l’évangile selon  saint Jean du concept de Fontevriste  puisque l’on sait l’importance  qu’à  «  le disciple que Jésus aimait » - à savoir Jean l'évangéliste- dans  la réflexion fondatrice de Robert d’Arbrissel, Pére de l'ordre monastique de Fontevraud.

    S’agissant maintenant de nous, Fontevristes de la Charte de Fontevrault, nous servons un prince  que nous ne  voyons pas  puisque nous sommes d’abord  au service du principe.

   Il n’est  pas facile, ni peut –être même normal,  penserons sans  doute  certains, d’avoir une fidélité à ce point  désincarnée . Il est  bien clair  pourtant  qu’une des grandes  suprématies de la monarchie sur la république est justement de servir un homme, une famille, une lignée  qui , elle sert la France , et non un buste de plâtre souvent abandonné  sur  une étagère poussiéreuse qui ne  camoufle que trop souvent  une série d'ambitions personnelles.

    Certes mais, redisons  le, aussi longtemps que le roi ne rêgnera pas en France,  il nous paraît impossible de réciter le Notre Père en faisant  suivre  le  «  Que votre  volonté  soit faite sur la terre  comme au ciel » de la précision  « pourtant Seigneur, s’agissant  de qui doit être Votre Lieutenant  en France, alors pourtant que le trône fait partie intégrante de la terre,   ce sera mon candidat  qui régnera et non le Vôtre … ».

   J’entends  bien que le choix de Dieu  pourra très  bien se porter  sur l’aîné des Bourbons , par exemple, mais je ne  vois pas  comment à l’avance interdire au Maître de  toutes  choses sur la terre  comme au ciel d’être intégralement libre de son choix lorsqu'Il désirera renouer en France la chaîne des siècles interrompue par la révolution dite française..

  Comme Dieu voudra, quant  Dieu voudra, et avec qui Dieu voudra et  en attendant « Heureux ceux qui croient sans avoir vu

     Et que l’on ne vienne pas nous rebattre les oreilles avec l’antienne : « Votre  refus de  choisir  entre le  successeur  légitime et  celui qui ne l'est pas - NDLRB.  Qualificatifs qui varient d'ailleurs selon les royalistes  interrogés...- rend votre position vraiment très  confortable».


   je  vous promets  bien qu’elle ne l’est pas mais je n’en vois pas d’autre…

                                                               Alain TEXIER. 

                                                        CHARTE DE FONTEVRAULT

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commentaires

L
<br /> Monsieur,<br /> <br /> Je vous remercie d'avoir précisé votre pensée, mais ce n'était pas la peine: j'ai bien compris où se situe la Charte de Fontevrault. Nous sommes en pleine autonomie.<br /> <br /> On accepte de pointer de graves défaillances, mais sans rien remettre en cause: on sait bien d'où sortent le "dialogue" destiné à faire la vérité, et le "respect de la position de l'autre" qui<br /> n'est que le fourrier du relativisme.<br /> Cela n'est pas catholique, et ce sont les papes Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, St Pie X, Pie XI et Pie XII qui le disent.<br /> <br /> Le summum est atteint avec l'assimilation de cette société de pensée à un "charisme": cela fait frémir, et montre, s'il en était besoin, à quoi mènent l'ignorance et le manque de formation.<br /> <br /> Les légitimistes n'attendent rien de cet oecuménisme qui n'est qu'un moyen de libéralisation des esprits: ils n'en ont pas besoin.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Monsieur,<br /> <br /> je vais vous expliquer plus complétement mon point de vue.<br /> - je ne peux exclure que vous ayez raison, d'où la reconnaissance de ce qui est , à vos yeux, mes torts.<br /> - Pour autant même si vous avez tort, la force rélle du mouvement royaliste que vous incarnez en effet rend nécessaire que je dialogue aussi avec vous légitimistes, ce que la Charte de Fontevrault<br /> a d'ailleurs toujours fait - relisez nos archives-grâce à son appel au pardon des offenses et au respect de la position de l'autre en attendant le choix de Dieu ...Mais vous avez compris tout<br /> cela.<br /> Par ailleurs,ce dialogue si indispensable entre militants royalistes chrétiens , notamment,ne peut prospérer que si la Charte de Fontevrault continue son action.D'où ma décision - qui ne saurait<br /> vous surprendre-<br /> de continuer mes efforts.<br /> A ce titre, je vais sous peu relayer vos actions comme je relaye - mais je l'ai déja dit- les efforts de tous les mouvements dela composante royaliste puisque tel est le charisme des fontevristes à<br /> l'époque difficile que nous vivons.<br /> <br /> Alain TEXIER.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Monsieur,<br /> <br /> J'avoue avoir du mal à comprendre une attitude qui se veut à la fois reconnaissance des erreurs et persévérance sur la même ligne!<br /> <br /> De plus, il était inutile de rajouter un pseudo-argument comme justification. Qui a dit que la monarchie traditionnelle se restaurerait par enchantement?<br /> Le principal obstacle vient d'abord de beaucoup de catholiques et de royalistes, négateurs de la légitimité théologique, ou naturelle, ou bien des deux!<br /> Bref, de bonnes et braves personnes, mais qui préfèrent leur subjectivité au réel, et qui, par un engagement mou et hasardeux, sont les plus sûrs soutiens du Système: la force des méchants vient de<br /> la faiblesse des bons, comme l'a si bien dit St Pie X.<br /> <br /> http://www.viveleroy.fr/article17.html<br /> <br /> Cela étant, ne vous faites pas de soucis pour nous: quand la plupart des groupuscules nationaux-libéraux-royalistes pataugent dans la division ou l'oecuménisme, les légitimistes avancent pas à pas,<br /> se développent tranquillement et discrètement.<br /> <br /> "Nos heureuses certitudes" sont tout simplement le réel, et c'est à la portée de qui veut s'en donner la peine.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Monsieur,<br /> <br /> je reconnais volontiers la justesse de toutes les accusations que vous avez bien voulu porter à l'encontre du mouvement que j'ai eu le maheur de fonder il y a maintenant plus de 22 ans .<br /> Pour autant,l'excellence de vos raisonnements n'ayant pas-encore-permis de restaurer le Roi en france, je ne vois pas pourquoi la Charte de Fontevrault ne continuerai pas -avec humilité- son trés<br /> mauvais travail.<br /> <br /> C'est dans cette résolution que je vous quitte,Monsieur, car, n'ayant pas vos heureuses certitudes,l'ampleur du travail qui reste à faire pour continuer à demander à Dieu de bien vouloir rendre son<br /> roi à ce pays me poussse à ne pas perdre de temps.<br /> <br /> Alain TEXIER.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Monsieur,<br /> <br /> Cette manière d'aborder les choses est assez curieuse: dès qu'on parle science politique, théologie, bref qu'on demande à la Charte la moindre preuve catholique de votre théorie (c'est quand même<br /> la moindre des choses pour un mouvement qui veut catholique...), nous avons droit à chaque fois au même numéro: une superbe pirouette paraphrasant le Pater, assortie d'une pose chiffonnée qui se<br /> veut de la mansuétude évangélique...<br /> <br /> Cette manipulation du Pater est non seulement ridicule mais elle est encore hétérodoxe: elle ne donne pas le spectacle de la foi, mais du FIDÉISME (cherchez donc ce mot dans le DTC...). Sous<br /> couvert d'une soumission absolue et parfaite à la Providence, on trouve la négation complète de l'ordre naturel, pourtant voulu et régi par Dieu.<br /> Ajoutons à cela la dogmatisation de prophéties plus ou moins douteuses, au mépris des règles claires de l'Eglise, et une tendance lourde à faire de une exégèse pour laquelle on a aucune compétence:<br /> cela s'appelle d'ailleurs du libre examen...<br /> <br /> Vous vous plaignez que je vous fasse dire ce que vous n'avez pas dit. Mais de quoi parlons-nous? De politique, n'est-ce pas?<br /> Alors, on se place sur le terrain politique tel que l'Eglise nous le donne, c'est-à-dire avec St Thomas et la DSE traditionnelle.<br /> <br /> Un terrain où la Charte brille par son absence: non seulement, elle se moque comme d'une guigne des notions d'institution et d'autorité légitime, mais la DSE ne l'intéresse même pas: pourquoi<br /> s'encombrer d'un réel qu'il faut se donner la peine d'étudier, quand un simple acte de foi-confiance à la luthérienne suffit aux dilettantes pour se donner l'impression de l'action.<br /> D'ailleurs, concrètement, on n'hésitera d'autant moins à faire de l'oecuménisme royaliste qu'on a pas grand chose, en doctrine, à y perdre!<br /> <br /> Très habilement, on se garde d'aller jusqu'au bout des principes qu'on défend: pas vu, pas pris!<br /> Mais ce genre d'artifice rhétorique ne cache pas longtemps la vacuité doctrinale de la Charte, incapable de se justifier théologiquement et de se soutenir autrement que par un fidéisme condamné par<br /> l'Eglise.<br /> <br /> Je veux bien croire que l'agnosticisme temporel ne soit pas si confortable que cela: ça n'a pas l'air de rapporter grand chose d'autre que des amis de circonstance.<br /> <br /> La solution est pourtant simple:<br /> 1-On suit la voie indiquée par l'Eglise pour l'étude de l'ordre naturel, c'est-à-dire le thomisme.<br /> <br /> 2-On s'intéresse, sous le même angle, aux notions capitales en politique, que sont la légitimité du pouvoir et l'institution.<br /> <br /> 3-On ne se perd pas dans les songeries ridicules, en se souvenant que Dieu ne désigne pas l'autorité politique autrement que par des faits humains (Cf Mgr de Ségur-cliquez sur mon pseudo),<br /> c'est-à-dire, en France, par les lois fondamentales.<br /> <br /> 4-On se rappelle qu'en France justement, Dieu nous a envoyé Ste Jeanne d'Arc, non pas pour DÉSIGNER le Roi, mais pour CONFIRMER celui que les Lois désignaient.<br /> C'est un fait unique dans l'histoire du monde, et suffisamment significatif.<br /> <br /> 5-On garde à l'esprit que DIEU NE SE CONTREDIT PAS: même le miracle n'est pas une violation des lois de la nature librement établies par le Créateur.<br /> <br /> "Si Dieu ne peut donc pas réaliser l’impossible, ce n’est pas que sa puissance soit limitée, c’est que l’impossible de soi n’est pas susceptible d’exister, qu’il n’est pas réalisable : « C’est ce<br /> que Ockam et Descartes n’ont pas compris, lorsqu’ils ont prétendu que la liberté divine et la toute-puissance ne seraient pas infinies, si elles étaient incapables de faire un cercle carré. Il<br /> s’ensuivrait que la réalité du principe de contradiction et de toute essence dépendrait de la liberté divine ; mais alors la liberté divine elle-même s’évanouirait car elle n’aurait aucun fondement<br /> : Dieu ne serait pas nécessairement l’Etre, le Bien, l’intelligence, ni par suite la liberté. Il serait libre d’être libre’…’, libre d’être ou de ne pas être. Ce libertisme absolu, destruction de<br /> toute vérité et de tout être, est l’absurdité même, il conduit au nihilisme radical. » Garrigou-Lagrange dans : « Dieu, son existence et sa nature ». Saint Thomas a donné sa conclusion concernant<br /> une telle opinion : « Soutenir que la justice dépend simplement de la volonté de Dieu, c’est dire que la volonté divine n’est pas dirigée par la sagesse et c’est un blasphème ». De Veritate, q.23,<br /> a.6.<br /> <br /> Il faut toutefois noter que cette position thomiste, nette et parfaitement étayée, n’a pourtant pas été celle d’un assez grand nombre de philosophes et de théologiens. Pour certains de ces<br /> derniers, il a semblé que c’était retirer quelque chose à la transcendance et à la toute-puissance de Dieu que de ne pas la croire assez ample pour contenir même le contradictoire. Avant saint<br /> Thomas, saint Albert le Grand avait déjà magistralement répondu à cette objection : « Le principe de non-contradiction est le premier principe de notre intelligence, d’où elle prend toute vérité,<br /> contre quoi elle ne reconnaît rien de vrai. Il faut que ce principe soit emprunté à l’exemplaire et au régulateur suprême, qui est l’ordre même de la première vérité. Comme donc Dieu ne peut rien<br /> contre l’ordre de la première Vérité, il ne peut rien non plus là contre ; car faire le contradictoire n’évoque pas la puissance, mais l’impuissance. » Somme théologique, Ière partie, Traité 19,<br /> Qu.78, Membre 2. "<br /> <br /> http://www.laportelatine.org/district/france/bo/3relMonoCacq090914/Cacqueray090914deux.php<br /> <br /> L'étude est à la portée de qui que ce soit, dans le cadre des cercles légitimistes.<br /> Le reste n'est que subjectivisme, fidéisme, libéralisme pratique et théorique.<br /> <br /> <br />
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