14 février 2010
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Monarchomaque (n.m.) : du verbe grec machomai / μαχομαι, « combattre le monarque ». Libelliste qui s'élève contre l'absolutisme royal qui s'établit à la fin du XVIe siècle en Europe occidentale. Les monarchomaques prônent une certaine « souveraineté du peuple ». L'existence au XVIe siècle des monarchomaques démontre que la théorie de l'absolutisme n'était pas une évidence. Certains, comme Juan de Mariana et Jean Boucher, sont catholiques mais la plupart sont protestants (Philippe de Mornay, François Hotman, Théodore de Bèze, Hubert Languet, George Buchanan).
La doctrine des monarchomaques était héritière du grand orateur athénien Démosthène (384-322 av. J.-C.), modèle du parfait dévouement démocratique. Aristote y voyait une loi de la nature. Cicéron s'en servit pour justifier l'assassinat de César.
Les monarchomaques ont en particulier développé l'idée selon laquelle, si le roi persécutait la religion, il violait le contrat conclu entre Dieu et le peuple et celui-ci pouvait se révolter. Il est évident qu'une telle idée, particulièrement répandue chez les protestants français, a pu inspirer l'assassin d'Henri III par le moine Clément et celui d’Henri IV par Ravaillac.
OrigineLa doctrine des monarchomaques était héritière du grand orateur athénien Démosthène (384-322 av. J.-C.), modèle du parfait dévouement démocratique. Aristote y voyait une loi de la nature. Cicéron s'en servit pour justifier l'assassinat de César.
Les monarchomaques ont en particulier développé l'idée selon laquelle, si le roi persécutait la religion, il violait le contrat conclu entre Dieu et le peuple et celui-ci pouvait se révolter. Il est évident qu'une telle idée, particulièrement répandue chez les protestants français, a pu inspirer l'assassin d'Henri III par le moine Clément et celui d’Henri IV par Ravaillac.
http://dethracy.blogspot.com/2009/02/monarchomaque.html