Devant la floraison des « sans papiers » -sic-, comprendre les clandestins qui ont délibérément violé les lois du pays à qui ils croient pouvoir demander ultérieurement l’asile il convient de se rendre compte que « les mobiles économiques ne sont pas seuls. Les calculs pervers ont leurs poids associés à la nouvelle religion de la repentance. Dés maintenant, l’immigration afro maghrébine et musulmane a transformé la composition de la population française, lui faisant perdre son homogénéité et culturelle, imposant aussi des dérogations aux principes de l’unité et de la laïcité républicaine en matière d’éducation, de mœurs et de nationalité »…
L’identité serait donc le « désir d’être soi-même, être conscient de ce que l’on est dans toute l’épaisseur de son existence, parmi ceux qui vous ressemblent et partagent la même mémoire.
Si l’on n’est pas complètement aveugle, on se demande pourquoi le désir d’identité serait légitime chez les Noirs américains, les Chinois, les Arabes, les israéliens, les Ouïgours, les Turcs ou les Maliens, mais condamnable chez les Français et les Européens. Répondre à cette question permettrait de progresser dans la compréhension de notre époque. »
Origine.
Valeurs actuelles. N° 3806 du 5 au 11 novembre 2009 p. 29.