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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 12:48
Communiqué
Colloque de l’Institut de la Maison de Bourbon
Organisme culturel reconnu d’utilité publique
 
L’art et la création : du mécénat des rois de France à nos jours
Sous la présidence de Monsieur Henri Lavagne d’Ortigue
de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

 
Samedi 5 décembre 2009
Institut de France
Fondation Cino del Duca
10 rue Alfred de Vigny
Paris 8ème
 
Présentation
 
  En Occident et notamment en France, l’art depuis sa naissance à l’ombre de l’Eglise d’abord puis de l’Etat ensuite, a toujours eu une fonction sociale.
 
  La création artistique avait pour but, initialement, au Moyen-âge, d’exalter la Création, de la continuer, de la rendre compréhensible par l’image.
 
    Laïcisé progressivement à partir de la Renaissance, l’art n’a pas perdu pour autant cette finalité sociale. Chargé d’exalter le roi (le pouvoir) ou les valeurs de l’Etat (gloire, les vertus etc.) et de la Couronne, il a conservé sa vertu d’exemple.
 
   Il contribue à façonner la société, à lui donner des images et représentations pour mieux comprendre ce que la seule raison rend parfois malaisé à appréhender. 
 
   La Révolution après avoir été iconoclaste des représentations du passé et de l’Ancien Régime a pourtant très rapidement pris le contre pied afin d’exalter ses nouvelles valeurs et a favorisé un certain  art très didactique. Napoléon en bon dictateur a poursuivi, dans une approche du même ordre mais  détournée,  mettant des artistes « à son service » plus qu’à celle de la société.
 
   Le 19ème siècle puis la IIIéme république à ses débuts, époque où les valeurs avaient de l’importance (fussent-elles des contre-valeurs par rapport à une approche traditionnelle), continuèrent sur cette lancée. 
 
  L’art devait élever celui qui en profitait. Tel était son but grandir, élever, permettre de se
dépasser…Telle est la conception sociale, traditionnelle de l’art et de la création artistique comme le Pape Benoît XVI vient de le rappeler dans sa rencontre avec les artistes du 21 novembre 2009. 
 
   De plus en plus la question se pose. L’art « moderne » s’inscrit-il dans le même mouvement. Ce serait  faire injure aux vrais artistes contemporains, souvent méconnus et ne bénéficiant pas de la faveur des médias, de répondre trop hâtivement négativement à cette question. Et pourtant comment s’y retrouver ?
 
    Des exemples récents où des formes artistiques les plus contestables, quant à la finalité de l’art ont été mises en avant, obligent à ouvrir le débat dans une perspective traditionnelle.
 
   Quelle place notre époque doit-elle donner à l’art et à la création ? Que peut on dire, selon, une approche traditionnelle reposant sur les mille ans de monarchie, période de création artistique  continue, pour aider nos contemporains à s’y retrouver ?

  Qu’est qu’être créateur aujourd’hui ?
 
    Voici les sujets auxquels le colloque annuel de l’IMB qui se tiendra le samedi 5 décembre, tentera d’apporter quelques réponses.
 
Les orateurs et les sujets traités
 
 Henri Lavagne d’Ortigue de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Sa formation de
spécialiste de l’histoire romaine nous permettra de comprendre les origines du lien entre l’Etat et la création. Mécène et le règne d’Auguste pourront nous servir de base à partir de laquelle nous déroulerons le fil historique de la question.
 
   Professeur Jean-Louis Harouel, de l’Université Paris II, apportera à la fois son regard de juriste et d’historien de la civilisation pour montrer comment s’est opéré un tournant au début du 20ème siècle entre art et « non-art ». 
 
 Puis Pierre Arizzoli-Clémentel, ancien Directeur général du Musée et du Domaine du château de Versailles, présentera le lien entre art, création et mécénat dans le cadre prestigieux du Château de Versailles, œuvre d’art voulu par les rois.
 
Après cette partie où les cadres seront posés, place aux expériences.
 
    Expérience historique d’abord avec le rappel de ce que fut la création artistique sous la Restauration avec Patrick Guibal qui montrera combien l’art a contribué à l’identification d’une période historique

« Difficile ».
  Expérience d’un galeriste François Bansard, directeur de la galerie Bansard qui œuvre depuis des années pour la valorisation des artistes contemporains, avec le témoignage de Jean-Philippe Lafond,  artiste lyrique.
 
   Enfin parole d’artiste avec Aude de Kerros, graveur et essayiste.
 
Institut de la Maison de Bourbon
81, Avenue de la Bourdonnais, Paris 7eme
Tel / Fax 01 45 50 20 70
  Site www.royaute.org
  Mel : contact.royaute@wanadoo.fr
 
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