NDLRB. Il n'est pas dans nos habitudes de mettre en ligne l'intégralité d'un artcle mis en ligne par quelqu'un d'autre. pour nous faire pardonner si faire se peut par Alexandre Vassilievitch Koltchak , à qui appartient le blog d'où est extrait ce texte, nous vous recommandons vivement d'aller faire un tour ... voire même plusieurs sur son blog : http://koltchak91120.wordpress.com/
Vous en prendrez plein les yeux.
----------
Chez les gens bien élevés, il est d’usage d’envoyer un bristol lorsqu’on veut inviter quelqu’un à une soirée, un évènement. La question qui se pose alors, tient au choix des invités. Va-t-on envoyer une invitation à une manière de cousin de province mal dégrossi, attifé comme l’as de pique, qui a le don pour dégoter des viragos castratrices et qui visiblement ne semble pas encore avoir résolu son Oedipe ?
Dans le cas qui nous intéresse, c’est plus que conseillé. C’est que l’animal semble avoir besoin d’une petite leçon. Ça tombe bien, ce jour-là il n’y aura que des gens de bonne compagnie, qui savent se tenir, qui n’ont pas pour habitude de déconstruire des restaurants ou de piller des préfectures. Il y a nécessité de lui rappeler qu’en arithmétique 1% n’a rien à voir avec 100%, et que les lois sont censées être de portée générale et de fait ne peuvent être élaborées à partir de quelques centaines de cas, surtout si elles bouleversent la vie de la majorité. Ensuite, il me paraît de bon ton de lui rappeler que la plus élémentaire courtoisie, je n’ose parler d’élégance dans son cas, consiste à prendre en compte l’avis de ceux qui ne sont pas d’accord avec ce que l’on se propose de faire, surtout s’ils sont très nombreux, très très nombreux.
Invitons-le donc au raout qui se tiendra le 24 mars. Imprimez le bristol ci-dessous et envoyez-le à l’intéressé. Qui sait…
http://koltchak91120.files.wordpress.com/2013/03/bristol.jpg