La Bastille ou « l’enfer des vivants »
L’Enfer des vivans ou la Bastille - Événements des plus rares, ou l’Histoire du Sr Abbé Cte de Buquoy, 1719
© BnF, Arsenal
INFORMATIONS PRATIQUES
Bibliothèque de l’Arsenal
du mardi au dimanche
12h-19h
Fermé Lundi et jours fériés.
Entrée libre
du 9 novembre 2010 au 11 février 2011
Adresses et transports
Arsenal
1 rue de Sully
75004 PARIS
La Bastille, si présente dans la mémoire collective française, a disparu mais ses archives, conservées à la Bibliothèque de l’Arsenal, continuent à la faire vivre. Lors de la prise de la forteresse, les émeutiers précipitent dans les fossés les archives qui y sont gardées.
Après diverses tribulations, elles sont récupérées en 1798 par l’administrateur de la Bibliothèque de l’Arsenal. Plus ou moins oubliées, elles sont peu à peu « dévoilées » au cours du XIXe siècle, acquérant une aura chargée de mystère.
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http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_expositions/f.bastille.html
Tu parles d'une "aura" ... et rien sur les événements suivants pourtant eux aussi chargé des mystéres.
La garnison de la Bastille rend les armes, sur promesse des assiégeants qu’aucune exécution n’aura lieu s’il y a reddition.
Les émeutiers envahissent la forteresse, s’emparent de la poudre et des balles, puis libèrent les sept captifs qui y étaient emprisonnés :
- deux fous (Tavernier et De Whyte qui seront transférés à l'Asile de Charenton),
- un débauché (le comte Hubert de Solages victime des lettres de cachet durant l'Affaire Barrau - Solages depuis 1765)
- et quatre faussaires (Béchade, Laroche, La Corrège et Pujade, qui avaient escroqué deux banquiers parisiens et furent remis aussitôt en prison).
La garnison de la Bastille, prisonnière, est emmenée à l’Hôtel de Ville. Sur le chemin, M. de Launay est massacré, sa tête sera dit-on, découpée au canif par un garçon cuisinier nommé Desnot, avant d'être promenée au bout d'une pique dans les rues de la capitale.
Plusieurs des invalides trouvent aussi la mort pendant le trajet. Jacques de Flesselles est assassiné sur l’accusation de traîtrise. Les assiégeants eurent une centaine de tués et soixante-treize blessés.
Origine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_de_la_Bastille
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Plus fort que les prisons vides, en pratique, de la Bastille royale ; UN "CACHOT" DECOUVERT DANS LE PALAIS BOURBON, Palais des représentants du peuple.