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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 09:28

   L'Association européenne contre les Violences Faites aux femmes au Travail (AVFT) a porté plainte samedi de manière –assez  surprenante- contre le Conseil constitutionnel pour trouble à l'ordre public et mise en danger délibéré des victimes du harcèlement sexuel  suite à la décision des neuf sages d'abroger avec effet immédiat  le 4 mai 2012 la loi sur le harcèlement sexuel.


   Voici une attitude particulièrement  cocasse   qui n’aurait  son équivalent  que  dans le  fait d’attaquer les pompiers  venu éteindre un incendie … Ce  qui se  voit d’ailleurs de plus en plus et dans des lieux malheureusement de plus en plus variés.                                                                                                   Si l’on veut  bien me permettre de  filer un peu plus la métaphore : il en est pour  considérer  que si le niveau d’eau indique  que le terrain est en pente  dangereuse … C’est la faute  du niveau d’eau.

 

 Qu’en est –il au juste de la décision contestée  du Conseil constitutionnel ?

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000025803132&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

 

   Celui-ci a considéré que lorsque  le législateur  définissait  le  «  harcèlement  sexuel » comme « le fait de harcelerautrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle », il ne  définissait  pas précisément les éléments constitutifs de ce délit.

   Ce faisant  il méconnaissant le principe  à valeur  constitutionnelle * des  délits et  des peines de légalité des délits et des peines : Nullum crimen, nulla pœna sine lege. . pas de  crime, pas de peine sans  loi. Comprenons :  pas  de  crime, ni de peine sans un texte précis  définissant  clairement  les  conditions de l’incrimination.

 

* Par application de l' Article 8 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789.

   "La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée".

 

   La responsabilité  d’avoir  mis  en danger  les  victimes potentielles  de sexe  féminin n’incombe  donc pas au Conseil constitutionnel ,  mais  bien plutôt  aux parlementaires (votant des lois  redoutablement imprécises) à qui il est  confié – parfois peut-être légèrement - le soin de défendre notre  vie et notre honneur. Il est décidemment urgent  que Députés et sénateurs  suivent des études de Droit.

 

                                                                              La Boutière  pour le CER.

 

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commentaires

G
A quel moment la cour, le flirt, la drague deviennent-ils du harcèlement ?<br /> <br /> On va bientôt passer au "sexe des anges"...<br /> <br /> Il me semble que la loi naturelle est que l'homme quête les faveurs d'une femme. Je mettrai la limite à l'emploi de la force physique pour arriver à ses fins. G.
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