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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 08:23
   Le Figaro du lundi 21 septembre 2009 p.14 utilse allégrement , à deux reprises, le terme " assesseuse" pour désigner  les  fonctions  qu'exerceront  dans le procès Clerarstram , Mesdames  Cécile Louis- Doyant et  Virginie Tilmont .
  Honnêtement  , comme il n' y a pas de  doute  sur le sexe de ces deux magistrats, l'emploi du terme classique "assesseur " n'aurait  fait  de mal à personne et m'aurait même fait  du bien .

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Guide épicène  *
 
La rédaction épicène ou la féminisation des textes

  La Conférence latine des déléguées à l’égalité a édité, en juin 2001, le guide  (Suisse) romand d’aide à la rédaction administrative et législative épicène Écrire les genres, réalisé par Thérèse Moreau.
 
    Depuis sa diffusion, de nombreuses personnes ont féminisé leurs textes et le Service pour la promotion de l’égalité entre homme et femme est régulièrement consulté pour répondre aux questions s’y rapportant.
 
    Après quelques années de pratique, il est ressorti qu’une version simplifiée reprenant les règles de base de la rédaction épicène faciliterait la tâche des personnes qui abordent pour  la première fois ce type d’écriture.
 
   Rappelons que le but de la féminisation est de traiter d’une manière égalitaire l’homme et la  femme dans les écrits. Respecter le genre devrait aller de soi. Pourtant cette démarche ne  fait pas l’unanimité et suscite même certaines critiques : elle trahirait l’Académie française et  alourdirait les phrases par de nombreux traits d’union.
....
  En ce qui concerne les traits d’union qui permettent d’exprimer le féminin au même niveau  que le masculin (on ne met pas la femme entre parenthèses), l’exemple suivant démontre les nuances qu’apporte l’écriture féminisée. Soit la phrase : 
    « Les étudiants de l’école d’ingénieurs partent en voyage d’études. » 
   Il n’est pas possible de savoir s’il y a aussi des filles dans cette école et de surcroît qu’elles  deviendront ingénieures au même titre que les garçons.
 
La phrase féminisée s’écrirait :
  « Les étudiant-e-s de l’école d’ingénieur-e-s partent en voyage d’études. »
   La féminisation permet de comprendre que des filles partiront aussi en voyage d’études et  par ailleurs que cette école forme des filles ingénieures.
 
  Comment se fait-il que la féminisation crée autant de réactions négatives, voire épidermiques ?
 
• D’une manière générale, les revendications féminines dérangent l’ordre établi ; c’est également le cas pour l’égalité salariale, la promotion des femmes à des postes de cadres, etc. La féminisation est un acte concret et symbolique en faveur de l’égalité des sexes.

Origine ;

http://www.ge.ch/egalite/doc/terminologie/redaction-epicene.pdf


   * Un nom épicène, du latin epicoenus dérivé du grec ancien ἐπίκοινος « possédé en commun », qualifie un nom non marqué du point de vue du genre grammatical. Est épicène un nom bisexué pouvant être employé indifféremment au masculin ou au féminin.
Un prénom épicène est un prénom qui à l’écrit désigne aussi bien un garçon qu’une fille Camille, Claude, Dominique ou Maxime par exemple, contrairement à certains prénoms qui ont la même prononciation à l’oral mais qui s’écrivent différemment, comme Michel et Michelle ou Michèle.
Par extension, en linguistique, on désigne également comme épicènes les mots où la distinction de genre grammatical est neutralisée, malgré leur appartenance à une classe lexicale où le genre est susceptible d'être marqué : cela concerne non seulement les noms, mais aussi les adjectifs (ex. rouge) et certains pronoms (ex. qui, dont).

Origine de la note.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Épicène



 
 
 
 
 
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