6 juin 2009
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Les ferments terroristes semés par la révolution ont parfois mis du temps à faire lever la pâte. Mais aucun n’a manqué son effet même si son fruit hideux a mis du temps à venir à maturité.
Vingt-sept ans après l’assassinat de son oncle et de sa tante, le roi et la reine de France, Louis XVI et Marie-Antoinette les 21 janvier et 16 octobre 1793.
Vingt-six ans après qu’une autre des tantes, Madame Elizabeth, soeur du roi Louis XVI, une des plus pures victimes de la révolution, qui pourtant n’en manqua pas, ait été conduite à l’échafaud à 29 ans le 10 mai 1794.
Seize ans après l’assassinat de son cousin le duc d’Enghien (1772-1804) fusillé le 21 mars dans les fossés du château de Vincennes sur l’ordre de l’Empereur Napoléon qui signait ainsi son entrée dans le club des régicides.
Le 14 février 1820, donc, Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (1778-1820), 2 éme fils du Roi Charles X poignardé par l’ouvrier Louvel qui voulait éteindre en lui la race des Bourbons mourrait en suppliant le roi Charles X, son père, de faire grâce à l’assassin, oh grandeur et noblesse de notre foi chrétienne !
« De son vivant, il avait émis le vœu que son cœur reposât à Lille ; finalement ce seront ses viscères qui y seront envoyées.
Le monument a été dessiné par Victor Leplus (1798-1851)… et exécuté par Edme Etienne Gois (1765-1836), sculpteur parisien.Les statues allégoriques, en marbre blanc, représentent à gauche la Ville de Lille, assise, entourant de son bras gauche l’urne funéraire du duc et, à droite la religion, tenant une grande croix et désignant le portrait du prince (aujourd’hui disparu) (NDLRB. Et l’on dit, merci qui ?) qui se trouvait sur la pyramide servant de toile de fond au monument.
L’œuvre, d’une bonne facture néo-classique, a été démontée (NDLRB. "démontée", tiens une utilisation ecclésiastique du vocabulaire de José Bové ?) dès 1831 (NDLRB. Louis-Philippe avait renversé Charles X en 1830) et reconstituée peu à peu, en 1844, 1913 et 1980" (NDLRB. A gauche contre le mur extérieur de l’église un peu après la croisée du transept, croisée très peu marquée puisqu’il s’agit d’une église-halle à la mode flamande).
ORIGINE. « Principales œuvres » in Document touristique disponible dans l’église.
Photo du « tombeau d’entrailles in:
http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article277
Vingt-sept ans après l’assassinat de son oncle et de sa tante, le roi et la reine de France, Louis XVI et Marie-Antoinette les 21 janvier et 16 octobre 1793.
Vingt-six ans après qu’une autre des tantes, Madame Elizabeth, soeur du roi Louis XVI, une des plus pures victimes de la révolution, qui pourtant n’en manqua pas, ait été conduite à l’échafaud à 29 ans le 10 mai 1794.
Seize ans après l’assassinat de son cousin le duc d’Enghien (1772-1804) fusillé le 21 mars dans les fossés du château de Vincennes sur l’ordre de l’Empereur Napoléon qui signait ainsi son entrée dans le club des régicides.
Le 14 février 1820, donc, Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (1778-1820), 2 éme fils du Roi Charles X poignardé par l’ouvrier Louvel qui voulait éteindre en lui la race des Bourbons mourrait en suppliant le roi Charles X, son père, de faire grâce à l’assassin, oh grandeur et noblesse de notre foi chrétienne !
« De son vivant, il avait émis le vœu que son cœur reposât à Lille ; finalement ce seront ses viscères qui y seront envoyées.
Le monument a été dessiné par Victor Leplus (1798-1851)… et exécuté par Edme Etienne Gois (1765-1836), sculpteur parisien.Les statues allégoriques, en marbre blanc, représentent à gauche la Ville de Lille, assise, entourant de son bras gauche l’urne funéraire du duc et, à droite la religion, tenant une grande croix et désignant le portrait du prince (aujourd’hui disparu) (NDLRB. Et l’on dit, merci qui ?) qui se trouvait sur la pyramide servant de toile de fond au monument.
L’œuvre, d’une bonne facture néo-classique, a été démontée (NDLRB. "démontée", tiens une utilisation ecclésiastique du vocabulaire de José Bové ?) dès 1831 (NDLRB. Louis-Philippe avait renversé Charles X en 1830) et reconstituée peu à peu, en 1844, 1913 et 1980" (NDLRB. A gauche contre le mur extérieur de l’église un peu après la croisée du transept, croisée très peu marquée puisqu’il s’agit d’une église-halle à la mode flamande).
ORIGINE. « Principales œuvres » in Document touristique disponible dans l’église.
Photo du « tombeau d’entrailles in:
http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article277