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  • : Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 14:09
    Jean-Philippe Feldman, professeur agrégé des Facultés de droit et avocat à la Cour de Paris souligne les lacunes de la Déclaration universelle adoptée le 10 décembre 1948 :

       "Les formulations occidentale et marxiste des droits de l'homme ont été délibérément mêlées jusqu'à l'inconséquence. Le préambule adopte le principe marxiste selon lequel les libertés ne sont pas une donnée à respecter, mais une conquête à organiser. [...] Le droit de propriété - perdu au beau milieu du document - est massacré : «Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité (sic), a droit à la propriété» ! L'article 26-3 ne laisse pas d'inquiéter : «Les parents ont, par priorité (sic), le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.» Les silences du texte sont aussi assourdissants : rien sur la liberté d'entreprendre ou sur la liberté du commerce et de l'industrie, pas un mot sur le droit de grève (inacceptable pour la «patrie des travailleurs» !).     
       Quant à la référence aux devoirs de l'individu envers la communauté, elle confond dangereusement droit et morale.  
Surtout le texte est à l'origine du principe de   l'«indivisibilité» des droits de l'homme selon lequel tous les droits  se  valent                                                                     
     Les droits économiques et sociaux y pullulent : droit au travail, au repos et aux loisirs, à un niveau de vie suffisant, etc. Bref, après les droits-libertés de la «première génération» en 1789 (liberté, propriété, sûreté, résistance à l'oppression), ce sont les droits-créances qui sont créés en 1948 et qui forment la «deuxième génération». Un puits sans fond, car elle en appellera beaucoup d'autres ! Or, parler de «droit à» est absurde et dangereux, car seul le prétendu titulaire du droit est connu et jamais celui sur qui pèserait l'obligation corrélative. Les faux droits de l'homme chassent les bons, car ils entrent nécessairement en conflit avec eux. Les affirmations de besoins, de desseins ou d'attente, qui permettent de prendre aux uns pour donner aux autres, ne sont pas pour autant des droits de l'homme. [...]           
      L'objectif qui devrait nous guider devrait être de faire respecter les vrais droits de l'homme, et non pas d'inventer de faux droits. Le seul mérite de la Déclaration de 1948 est de mériter l'oubli."


Source . MJ
 http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/12/critique-de-la-déclaration-universelle-des-droits-de-lhomme.html
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