28 février 2009
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Les voyez vous chacun assis devant sa table à jeux en acajou aux pieds Jacob et au tapis de feutrine verte ? Chacun s’occupe, se préoccupe ,de reconstituer le visage idéal de la France monarchique émiettée en plus de deux cents morceaux par le temps et les révolutions.
Au début, la restauration du puzzle avançe très convenablement même si, à intervalles hélas fréquents , il s’en trouve toujours un, et ce n’est pas toujours le même, qui se lève, furieux, et qui s’en vient détruire le patient travail de reconstruction entrepris par son voisin. Il se trouvera longtemps des gens pour penser que détruire le travail de ses voisins contribuera à faire avancer le sien. Il n’en est rien, bien entendu, mais qu’y faire, le péché originel a laissé en nous de grandes pesanteurs.
Sur chacune des tables placées dans une des rares galeries du château royal qui avait échappé aux outrages des gens et des temps, le puzzle était maintenant presque complet. Plus que dix pièces à placer, puis cinq, puis deux, et puis plus qu’une. Cette fois plus aucune pièce ne restait disponible dans la boîte gainée de velours azur au couvercle chargé de trois fleurs de lys d’or.
Le puzzle était donc fini ? Hélas non. En plein milieu manquait encore une pièce indispensable pourtant à la solidité et à la pérennité de l’ensemble. Où donc était la pièce manquante ; Qui l’avait prise ? Un des voisins sans doute et ce, d ‘autant plus que leur puzzle était aussi défiguré par la même béance !
Interrogés, de façon assez peu amène, ceux-ci jurèrent leur Grand Dieu qu’ils n’y étaient pour rien et de fait, la pièce manquante qu’ils cherchaient en vain, ils ne l’avaient jamais eue. S’ils l’avait eue, d’ailleurs ils s’en seraient souvenus. Pensez-donc, frappée des Saints Cœurs unis de gueules, le Sacré-Cœur et le Coeur immaculé de Marie, elle portait au verso une banderole sur laquelle étaient inscrits ces simples mots :« Soumission à la volonté divine »
Des mots simples pour résoudre un problème complexe, celui de savoir qui sera le Lieutenant de Dieu sur le trône érigé en Sa terre de France. Des mots simples apparemment, mais qui pourraient, eux seuls, assurer la transformation du puzzle interminable en une mosaïque achevée.
Au début, la restauration du puzzle avançe très convenablement même si, à intervalles hélas fréquents , il s’en trouve toujours un, et ce n’est pas toujours le même, qui se lève, furieux, et qui s’en vient détruire le patient travail de reconstruction entrepris par son voisin. Il se trouvera longtemps des gens pour penser que détruire le travail de ses voisins contribuera à faire avancer le sien. Il n’en est rien, bien entendu, mais qu’y faire, le péché originel a laissé en nous de grandes pesanteurs.
Sur chacune des tables placées dans une des rares galeries du château royal qui avait échappé aux outrages des gens et des temps, le puzzle était maintenant presque complet. Plus que dix pièces à placer, puis cinq, puis deux, et puis plus qu’une. Cette fois plus aucune pièce ne restait disponible dans la boîte gainée de velours azur au couvercle chargé de trois fleurs de lys d’or.
Le puzzle était donc fini ? Hélas non. En plein milieu manquait encore une pièce indispensable pourtant à la solidité et à la pérennité de l’ensemble. Où donc était la pièce manquante ; Qui l’avait prise ? Un des voisins sans doute et ce, d ‘autant plus que leur puzzle était aussi défiguré par la même béance !
Interrogés, de façon assez peu amène, ceux-ci jurèrent leur Grand Dieu qu’ils n’y étaient pour rien et de fait, la pièce manquante qu’ils cherchaient en vain, ils ne l’avaient jamais eue. S’ils l’avait eue, d’ailleurs ils s’en seraient souvenus. Pensez-donc, frappée des Saints Cœurs unis de gueules, le Sacré-Cœur et le Coeur immaculé de Marie, elle portait au verso une banderole sur laquelle étaient inscrits ces simples mots :« Soumission à la volonté divine »
Des mots simples pour résoudre un problème complexe, celui de savoir qui sera le Lieutenant de Dieu sur le trône érigé en Sa terre de France. Des mots simples apparemment, mais qui pourraient, eux seuls, assurer la transformation du puzzle interminable en une mosaïque achevée.
Alain TEXIER
Président fondateur de la
Charte de Fontevrault