1962-2012... L'ABANDON DES TERRE FRANCAISES D'ALGERIE ET DE CEUX QUI LES DEFENDAIENT... Une blessure non refermée.

  Cette date ( le 19 mars 1962), nul ne peut le nier aujourd’hui, marqua en effet non seulement la plus mauvaise des solutions politiques possibles de la tragédie algérienne mais la décision cynique d’une interruption volontaire de solidarité avec nos compatriotes français d’Algérie, chrétiens, musulmans ou juifs. La présence française entre Maroc et Tunisie succédant à la cruelle domination ottomane, pirate et esclavagiste, n’avait certes pas été exempte de politiques contradictoires, d’erreurs jacobines et d’injustices. Mais elle avait néanmoins créé l’Algérie.
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   Le 19 mars 1962 fut marqué par l’immense déshonneur de l’ordre donné à notre armée de désarmer les supplétifs fidèles, de ne plus intervenir, de ne plus secourir tout un peuple dans ses diverses composantes d’origine européenne ou maghrébine.
 
  Par dizaines de milliers, les harkis furent abandonnés, livrés aux pires sévices dont la cruauté humaine monstrueuse est capable ; des compatriotes chrétiens, juifs ou musulmans furent enlevés, massacrés à proximité des casernes et des camps d’une armée française puissante.
 
Par centaines, des femmes de nos compatriotes, d’Oranie surtout mais d’autres régions aussi, furent enlevées, violées, emportées vers les maisons d’abattage de la soldatesque fellagha. Dans l’indifférence complaisante du général Katz, le bourreau d’Oran, le très décoré complice de crimes contre l’humanité.

  Le 19 mars signifiait aussi la mainmise par une nomenklatura socialiste corrompue et incapable sur un pays en plein développement, riche non seulement des infrastructures et de l’agriculture, fruits de l’œuvre française, mais encore de la manne gazière et pétrolière du Sahara qu’on lui abandonnait.
 
  Et alors, par centaines de milliers, par millions, des Algériens immigreraient en France pour pouvoir faire survivre avec leurs salaires et secours sociaux leur riche pays livré à la gabegie de ceux qui en avaient chassé cette France où certains qui manquent de vergogne exigent de vivre mieux.
 
  Commémorer le 19 mars 1962, c’est tout de même une belle ignominie, celle d’une continuité historique de non-repentance d’une grande abjection barbare.      
 

Origine

agrif@wanadoo.fr

  Les massacres collectifs furent innombrables… El-Halia, Ain-Manaa, Wagram, Melouza, entre autres, où plus de 300 personnes furent exécutées le 28 Mai 1957. Villages entiers rayés de la carte. Ci-dessous, le massacre d’Honaine (Commune  située à l'extrême nord-ouest de l'Algérie, à 60 km au nord-ouest de Tlemcen et à 120 km à l'ouest de Sidi Bel Abbès).

origine :  joseph.castano0508@orange.fr

et aussi :

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/03/pourquoi-letat-français-ne-commémore-pas-le-19-mars-1962.html

http://popodoran.canalblog.com/archives/2012/02/29/12079978.html

Comments

[nm]

C'est surtout le passé lointain de l'algérie qui m'intéresse, au niveau de l'introduction on parle de cruelle domination ottomane en algérie, mais du côté français d'erreurs politiques
simplement.
C'est une inversion totale des choses, les turcs n'ont jamais été reconnus en algérie comme des grands oppresseurs (militaires, économiques...).
Aussi on parle d'une algérie créé, c'est une algérie française qui a été créé avec des frontières établies dans le désert au 20ème siècle, mais le pays existait déjà depuis très longtemps.
Même durant la période des régences les états étaient autonomes, il y a eu des conflits entre les trois régences.

[Charte de Fontevrault]

Npis ne pourrons jamais être d'accord surtout lorsque l'on voit la situation de l'Algérie aujourd'hui.

[Alain TEXIER]

Votre commentaire porte sur trois mots " cruelle domination ottomane" et sur des événements maintenant très anciens .
Je vous en remercie mais ma plainte concernait l'abandon du 19 mars 1962 et ses tragiques et toujours actuelles conséquences.

[nm]

La cruelle domination ottomane?
Il faut arrêter de raconter n'importe quoi avec cette de propagande d'une france qui a sauvé les algériens des turcs.
La régence d'alger n'a pas été la meilleure période pour le Maghreb al awsat historique depuis les ifrenides, les zénètes, les banu sulaiman et les empires maghrébins, mais les algériens n'étaient
pas massacrés massivement comme cela a été le cas avec la colonisation française.
Les turcs n'étaient pas très nombreux en algérie, ils n'ont jamais pu y faire grand chose, ils ne tenaient pas le pays d'une main de fer, la situation était beaucoup plus complexe que ça, les
algériens n'étaient pas des serfs soumis et écrasés, on en est très loin.
De l'autre côté de la méditerranée, il y avait des pays qui étaient bien plus cruels que l'empire ottoman.