Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.
Pour plus de détails sur l'Ordre de Fontevrault pris en son ensemble , voir sur ce blog même, les pages auxquelles conduisent les liens suivants:
Rappelons simplement ici que l'originalité du concept de prieuré Fontevriste vient de ce qu'il réunit en un même lieu - même s'ils sont naturellement séparés ; clôture oblige, en deux implantations - des moniales et des moines, ceux -ci étant placés sous l'autorité de celles-la.
4- Prieurés Fontevristes
41-Généralités
41-1. De la destinée des premières
fondations fontevristes.
NB. Des trois premières fondations de l'Ordre de Fontevrault : Chemillé (diocèse d'Angers), La Puy (diocèse de Poitiers) et Boulaur (diocèse d'Auch), les deuxièmes et troisièmes sont toujours occupées par des religieuses et moniales.
La Puy est la maison mère de la congrégation des filles de la Croix qui a fondé l'école Saint André devenue l'Institution Saint André à Saumur.
Quant à l'Abbaye Sainte Marie de Boulaur (Gers), les derniers fontevristes l'ont quittée à la fin du XIX° siècle pour l'Espagne. Elle est, depuis la fin de la dernière guerre, à nouveau occupée par des moniales cisterciennes.
Quant au prieuré fontevriste de Boubon, fondé en 1106 sur le territoire de l’actuelle commune de Cussac (87) , il appartient à la vingtaine d’établissements créés du vivant du fondateur de l’ordre, Robert d’Arbrissel (vers 1047, + autour de 1117)
41-2. De l'administration religieuse et séculière d'un prieuré fontevriste
* Moniales
La prieure élue pour trois ans dont l'élection, renouvelable, devait être validée par l'abbesse de Fontevraud.
Soeur apothicaire dans les prieurés d'une certaine
importance ( la Puye, Lencloître...)
Soeur boursière
Soeur célérière
Soeur dépositaire
Soeur grainetière ou portière
Soeurs "cherches", au prieuré de Boubon notamment, chargées d'inspecter le monastère à la tombée de la nuit , de façon à voir si tout y était bien en ordre
Soeurs de grâce. Personnes pieuses désirant se retirer dans un prieuré de façon à y finir leur vie plus saintement que dans le monde.
* Moines
Le prieur
41-3 Exemple, naturellement artificiel, des biens -types pouvant constituer la mense d’un prieuré fontevriste
* Anguilles
* Chapelle
* Droits sur des maisons
* Droits d’usage dans des boi
* Droit de pêche dans la Seine
* Eau (Donation du cours de l’eau alimentant des moulins)
* Foires (Quarante sols à prendre sur les foires de Bar-sur-Aube)
* Four
* Maisons, terres et biens divers
* Moulins à vent, à eau (rente sur les moulins)
* Pigeonnier
* Sel (Charetée de) annuelle ; 12 minots de sel
* Vins (cent sols à prendre sur l’entrée des vins à Troyes)
* Privilège accordé par le Saint Siège de laver les corporaux
* Exemption du payement des dîmes des terres cultivées par elles ou baillées à ferme)
41-4 Prieurés à situer dans une des provinces fontevristes
* 49120. Prieuré de Chemillé
Région : Pays de Loire
* Le Petit Fontevrault (Ville de la Flèche)
Région : Pays de Loire
Armoiries du prieuré: D'or à un soleil de gueules et un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'argent.
41-5- Autre types d'implantation fontevriste
Briéres-les-Séllés (91150) -Diocèse de Chartres-
aurait été le siège d’un petit prieuré de femmes de l’Abbaye de Fontevrault dès le 12 e siècle. Peut –être aussi, cette terre de Brières n’a-t’elle été qu’un simple bénéfice pour cette abbaye ?
Il est envisageable de penser in fine qu’il existait en ce lieu un Prieuré-Cure situé prés de l’église et sans doute dans l’espace immédiatement au Nord.
Biblio.
Frédéric Gatineau. Corpus historique Etampois
Brière –les-Scéllés de A à Z. Toponymie Brioline
42 - Prieurés situés en France.
Prieurés fontevristes en France
http://pagesperso-orange.fr/grandmont/prieures_fontevristes.htm
42-1 Liste alphabétique des prieurés de l’Ordre de Fontevraud situés en France.
Quatre provinces peuvent y être distinguées:
NDLRB. L’indication entre ( ) suivant le nom du prieuré a le sens suivant :
(A)= Prieurés de la Province d’Auvergne
(B) = Prieurés de la Province de Bretagne
(F) Prieurés de la Province de France
(G) = Prieurés de la Province de Gascogne
B
Beaulieu (A)
Bellomer ou Belhomert (F)
Blessac (A)
Bonneuil-aux-Monges (B)
Boubon (B)
Boulaur (G)
Brioude (A)
C
Clairuissel(F)
Collinances (F)
E
Esteil (A)
G
Glatigny (A)
H
Hautes-Bruyères (F)
J
Jarsay ou Jarzay (A)
Joursay (A)
L
La-Chaise-Dieu-du-Theil(F)
La Font-Saint- Martin (B)
La Lande-en- Beauchêne(B)
La Madeleine(G)
La Mothe (A)
La Puye (B)
La Rame (G) –Talence-
La Regrippière (B)
Le Brouilh (G)
Le Charme (F)
Lencloître–en-Chauffournois ou l’Encloître (A)
Lencloître-en-Gironde (B)
Les Cerisières(B)
Les Filles-Dieu (F)
Les Loges (A)
Lespinasse(G)
Longages (G)
Longefont (B)
Longueau(F)
Longpré(F)
M
Momères(G)
Montaigu(B)
Montazais (B)
Moreaucourt (F)
N
Notre-Dame des Marais (F)
O
Orsan (A)
P
Paravis(G)
Pontratier (A)
R
Relay (A)
Rives (B)
S
Saint-Aignan- de-Bragerac (G)
Saint-Laurent(G)
Sainte-Croix (G)
Sainte -Florine (A)
T
Tusson (G)
V
Val de Morière (B)
Varriville ou Warriville( F)
Vaupillon(G)
Vic-le-Comte (A)
Biblio.
" Les prieurés fontevristes en Limousin" .
Cahiers Grandmontains N° 12 p. 39.
http://pagesperso-orange.fr/grandmont/Fontevraud.htm
- la province de France, dans laquelle, il y avait quinze prieurés ;
- la province de Gascogne , quatorze prieurés, dont celui de Villesalem ?
- la province d'Auvergne, quinze prieurés ;
- la province de Bretagne, treize prieurés
42-2 Approches locales
42-21 Province d’Auvergne
Relay (Vers 1107) au diocèse de Tours. Att. au XVIIe siècle.
Maison d’hôte à 3 km de Saché, 8 km d’Azay-le-Rideau, et 10 km de Villandry.
Nombreuses photos et renseignements utiles (dont ce plan) dans le site
ci-dessous.
http://prieure-de-relay.wifeo.com
Cartulaire du prieuré de Relay
http://www.cn-telma.fr/cartulR/producteur1844/
Propriétaires : Stéphane et Béatrice du Mesnil du Buisson. Ce sanctuaire du XIIe siècle, a été créé par Robert d'Arbrissel vers 1106-1108. Son église, Notre-Dame de Relay sera consacrée en 1192, par une bulle du pape Calixte II. Connaissant des problèmes financiers, le prieuré sera fermé par ordre du Roi, en 1758. Parmi les bâtiments subsistant aujourd'hui et inscrits à l'inventaire des Sites : l'église Notre Dame de Relay, le monumental portail d'entrée et le pigeonnier.
http://tours.onvasortir.com/prieure-de-relay-quot-rdv-de-arts-quot-90581.html
Jeanne de Brisson était Prieure en 1513
Encloître–en-Chauffournois (L') (1103? 1108 ?) au diocèse de Tours. Att. au XVIIe siècle.
Encloître (L’) –en- Chauffournois ou Chauffrenois . Commune de Rouziers , canton de Neuillé-Pont-Pierre (1108) au diocèse de Tours.
En 1103 Léon de Langeais fait don à Robert d’A. d’un domaine ( Calphornaicus) entre Neuillé-Pont-Pierre et Beaumont-La-Ronce au N-O de Tours pour y établir une nouvelle maison . Le nom de la première prieure apparaît en 1117. la nouvelle désignation Claustrum, d’où la cloître, L’Encloître n’est fournie par les textes qu’après 1270.
Le monastére était alors très peuplé (80 moniales, trois frères lais et seize serviteurs en 1289) . Peuplé mais non riche, les religieuses devant aller mendier leur survivance. A la fin de la guerre de cent ans, il ne subsistait plus qu’une religieuse et l’église était en ruine.
Le prieur Jean d’Arquené entreprit le restauration complête à partir de 1520 . Ils ne furent achevés qu’en 1631, en particulier grâce à la générosité du cardinal Charles de Bourbon. Louis XIII confirmera au monastère une rente sur la recette générale de Tours octroyée par Henri III.
Orsan (1111) au diocèse de Bourges. Att. au XVIIe siècle.
Prieuré Notre-Dame d'Orsan - 18170 Maisonnais
Tel. 02 48 56 27 50 - Fax 02 48 56 39 64
-
Région: Centre
Fondé en 1107 par R. d'A.
Situation: 175 KM à vol d'oiseau (Orthodromie) au S/E de l'Abbaye royale de Fontevraud .
Alltitude moyenne de la commune : 230 mêtres. Surface communale : 27 Km
Courriel prieuredorsan@wanadoo.fr
Biblio
Site officiel
http://nibelle.blogspot.com/2009/06/nous-avons-decide-de-visiter-ce.html
Agnès en fut la première prieure.
Voir infra : Prieuré de Glatigny (Diocése de Bourges ) dans la même province d’Auvergne
Glatigny ( avant 1150) au diocèse de Bourges . Att. au XVIIe siècle.
Département Indre.Arrondissement Issoudun . Canton Saint Christophe.Commune Chabris.
Fille d’Orsan. Fondée par Agnés, première prieure d’Orsan sur des terres données au monastère par Renaud Le Bigre, et Foulques de Romorantin.
Ce prieuré compta parmi ses bienfaiteurs les comtes de Blois, les seigneurs de Graçay, de Mehun , de Courcelles,et de Rabeau.
Il fut vendu comme bien national le 25 juin 1797.
Blessac (1113) au diocèse de Limoges. Att. au XVIIe siècle.
Baulieu (1115) au diocèse de Lyon. Att. au XVIIe siècle.
Fondé sous le vocable de Notre-Dame par Bompar de Roanne et sa femme Tubelle , sous l ‘épiscopat de l’archevêque Humbaud de Lyon ( 1119-1128) qui donna au Mont-Chotard, où il était établi le nom de Beaulieu. Il fut confié aux moniales de F. , tout nouvellement établi . Son abbesse Pétronille de Chemillé, avec l’appui de l’archevêque de Lyon et des seigneurs fondateurs en obtint confirmation du pape Urbain II en 1121. en 1224, l’Archevêque Renaud de Lyon en confirmait la concession.
Joursay ou Jourcey ( vers 1144) au diocèse de Lyon (Loire) Att. au XVIIe siècle.
Situé sur la commune de Chamboeuf (42330), Jourcey (Paroisse et canton de saint Galmier en Forez) est un prieuré de femmes qui dépend de l’Abbaye de Fontevraud. l lfut fondé vers 1130 – sous le vocable de Saint Thomas- par Pierre et Pons Palain , Seigneurs Foréziens, donnent à cet effet toute leur terre de Jourcey
Sécularisé en 1785, il fut érigé en Chapitre noble de chanoinesses séculières (Bernardines ?) annexé à la maison royale de Saint Cyr, restant pour le spirituel sous la dépendance de Fontevraud.
Confisqué sous la Révolution française, il fut revendu par la suite et détruit en 1793 à l’exception de la salle capitulaire (XVIe) transformé en grange. L'église romane (classée) subsistante ,à la nef reconstruite au XIVe est à proximité de la voie ferrée.
Bibliographie . Le Prieuré de Jourcey Auteur : Auguste BROUTIN. Editions : Claude BUSSY.
Esteil (?) au diocèse de Clermont. Att. au XVIIe siècle.
Prieuré de femmes dédié à Notre-Dame et à Saint Léger. Fondé sur les premiers contreforts du Livradois par Bertrand Drac et par son frère Guillaume, seigneur de Châteauneuf du Drac ,qui donnèrent le Mas d’Esteil à l’Abbaye de F. Les religieuses ne semblent jamais avoir été très nombreuses. Le prieuré a disparu en 1793 avec la majeure partie de ses archives.
Pontratier (?) au diocèse de Clermont. Att. au XVIIe siècle.
Vic-Le-Comte (?) au diocèse de Clermont. Att. au XVIIe siècle.
Ste Florine (?) au diocèse de Saint-Flour. Att. au XVIIe siècle.
Sybille, fille du comte d’Auvergne Robert V et religieuse de F. fait élever un autre couvent du même ordre au lieu de Seveirac qui prendra par la suite le nom de Sainte-Florine , en l’honneur de la vierge martyre de la région.
En avril 1641, l’église est reconstruite plus grande et consacrée le 29 septembre 1642. Le monastère compter alors 20 moniales y compris la prieure Dame Françoise de Frétat et trois novices.
La dernière prieure sera Marie de La Volpilière en 1787.
De ce monastère sortiront les fondatrices de trois autres prieurés du même ordre :
- Brioude (1639)
- Nonette (1658)
- Lamothe (1688)La Mothe (?) au diocèse de Saint-Flour. Att. au XVIIe siècle.
Brioude (1639) au diocèse de Saint-Flour. Att. au XVIIe siècle.
1789. Dispersion des religieuses f. de Saint- Joseph
En 1805, le couvent F. de Saint Joseph est rétabli rue la Monnaie.
1826, ce couvent est transporté au Vallat dans l’ancienne propriété des Montbrizet. La chapelle est bénite en 1842. Après 1904, les religieuses sont de moins en moins nombreuses et le prieuré ferme.les bâtiments sont occupés par les frères des écoles chrétiennes.Les anciens Brivadois appellent encore l’ensemble des bâtiments du Vallat et de la rue des Olliers "Fontevrault"
En 1904, départ de la Congrégation des frères des Ecoles chrétiennes; Ils reviendront bientôt dans les mêmes locaux
42-22 Province de Bretagne
La Puye (1104) au diocèse de Poitiers . Département de la Vienne. Att. au XVIIe siècle.
Dans la règle intérieure de La Puye . ll existe spécifiant certaines obligations relatives à l’hygiène, il est ainsi mentionné que « rien n’est épargné pour procurer la guérison ou le soulagement des malades »
http://abpo.revues.org/1373?file=1
Guesnes (?) . Att. au XVIIe siècle
Situation: 30 KM à vol d'oiseau (Orthodromie) au S/SE de l'Abbaye royale de Fontevraud
Alltitude moyenne de la commune : 68 mêtres. Surface communale : 13,500 Km2
Les années 1360 à 1372 sont une période difficile où le prieuré f. est attaqué, pillé . Pourtant les religieuses f. ont été présentes sans discontinuer au prieuré de Guesnes pendant près de 7 siècles !
Lencloître dont le nom vient d'un " cloître " de religieuses de l'ordre de F. a donné naissance à une petite ville à laquelle, du même coup, il a transmis son nom
Fondé en 1109, à la demande de R. d’A., dans la vallée de l’Envigne en forêt de Gironde entre Chatellerault et Mirebeau par le très puissant vicomte Aymery de Chatellerault. d'autres dons suivirent (des fermes, un moulin et leurs terres, de l'argent)
Selon une tradition, cette fondation aurait succédé aux ruines d’une communauté masculine (?) L’ensemble du prieuré et des donations reçues par lui fut confirmé par lettres de Calixte II données à Tours le 15 septembre 1198.
Ce prieuré "ressemble à l'abbaye de F. par
l'orientation des bâtiments, le nombre identique de salles, et une ornementation similaire. Disposés autour d'une tour carrée, les différents édifices ont une architecture simple. Couverts de
voûte en plein cintre, ils ouvrent directement sur un préau découvert.
Au rez-de-chaussée, le chapitre, le réfectoire et la sacristie occupaient l'espace compris entre le cloître et les jardins. Une arcade aménagée dans le cloître permettait de
pénétrer directement dans l'église".
http://www.ot-lencloitre.fr/index.php?id_site=1&id_page=13
Devenu important, il abritait en moyenne seize dames de choeur, huit soeurs converes et deux professurs dont l'un était le prieur.
En 1562, le prieuré fut pillé et incendié par les huguenots dirigé par Coligny.
Pour un exemple de soins apportés par un chirurgien aux
religieuses du couvent des fontevristes de Lencloître, dont la soeur Aimée de James est apotichaire. http://abpo.revues.org/1373?file=1 ; Cette
religieuse , possède dans son local des pots,boîtes cylindriques et chevrettes, bouteilles et bocaux de verre portant le nom latin du produit contenu. Méticuleuse, la sœur tient elle
aussi un . livre des remèdes achetés à l’apothicaire Beaupoil, de Châtellerault,entre 1787 et 1790, à hauteur de soixante par an environ pour une sommeconsidérable qui avoisine les 400
livres.
Schéma d'implantation des bâtiments des prieurés fontevristes (Moniales et Moines) de Lencloître (86140) au confluent des rivières la Fontpoise et l'Envigne.
Origine.
(Vues de Lencloître)
Certaines dispositions de sa remarquable église romane ne sont pas sans rappeler l’église mère de F- L’A.
13 photos, visibles grâce au lien ci-dessous, en donnent une vision trés complêtehttp://homepage.mac.com/joel.jalladeau/poitou/page9/page9.html
Sans oublier le trés utile
http://www.ageroman.org/parcours/Vienne/lencloitre.htm
Au XVI e furent opérées plusieurs tentatives de réforme de la Communauté sous l’impulsion notament de l’Abbesse Louise de Bourbon. En 1611 le père Joseph du Tremblay (capucin surnommé l'Eminence grise ) encouragea Antoinette d’Orléans Longueville, descendante de Dunois , coadjutrice de F. mais qui avait refusé de succéder à l’Abbesse Eléonore de Bourbon à suivre, aprés la construction d'un noviciat et d'un séminaire, transféré vers 1612 à La Flèche à la demande de l'Abbesse Louise de Bourbon de Lavedan, son penchant pour la vie ascétique .
Celle-ci vint s' installer avec une vingtaine de compagnes , le premier noyau pieux des bénédictines de N. D. du Calvaire. Mais l’expérience ne dura que quelques années et, le 25 octobre 1617, nantie de l’accord du pape et du roi, la nouvelle congrégation ( la prieure et 24 compagnes) quittait le prieuré pour s’installer à Poitiers. Las les privations volontaires et les trés dures conditions de vie que s’imposait la nouvelle abbessse entraînairent sa mort dés le 25 avril 1618.
- Radegonde Bourbeau Prieure en 1790
Le monastère fut fermé le 21 septembre 1792 et l'église des moniales transformée en écurie pour les chevaux. En 1805, restaurée, elle fut érigée en église paroissiale en remplacement de celle de Bousssageau incendiée par les révolutionnaires en 1790.
Rives (1108) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle
Villesalem (1109) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle
Présentation complête des sculptures de la priorale de Villlesalem
Biblio.
Marie-Thérèse Camus, Elisabeth Carpentier, Jean-François Amelot
La sculpture romane du Poitou , Volume 2 :Le temps des chefs-d'oeuvre
Picard 2009 p. 393 à 401.- Rapaces aidant les diables à torturer les damnés..Sculptures de l’église de V. p. 94.
- Griffon incarnant la puissance divine à Fontevraud . Eglise de V. p.308.
- Vue générale du Nord-Est. Illustration 427 p. 393
- Oiseaux buvant dans un calice . Illustration 428 p. 394
- Décor de marquéteries , de châpiteaux sculptés et de petits tympans .Illustration 429 p. 394
- Portail Nord . Illustration 430 p. 395
Sur les incertitudes du programme des sculptures de V. , priorale de Fontevraud.
Marie-Thérèse CAMUS et coll. précité p. 94.
Montazais (Vers1130) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle
La Font-Saint- Martin( Vers 1150) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle
Commune d’Usson. , canton de Gencay. Arrondissement de Montmorillon.
Fondé avant le 12 aout 1162 daté à laquelle l’abbaye de Nouaillé donna la terre de Laia aux moniales dont la prieure était Ermesende. D’autres donations se poursuivirent durant le XIII e siècle.
Dés 1492, il semble qu’il n’y ait plus de religieuses et que le prieuré soit devenu un bénéfice confié à des séculiers. Frère André Garnier est Prieur en 1492.
L’abbesse de F. tenta de faire rentrer le prieuré dans l’observance régulière en intentant un procès contre le Prieur Jean Grenier en 1543. Elle obtint gain de cause par l’Ordonnance du Grand Conseil du 11 février 1548, qui ne semble pas avoir été suivie d’effet. Des fermiers s’y succédèrent alors qui percevaient les revenus pour F.
La chapelle resta en service jusqu’en 1789 même si une visite des lieux en 1679 parle d’ancien monastère détruit. En 1757 paraît pourtant un prieur nommé Rioche.
Bonneuil-aux-Monges (avant 1160) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle
La Lande-en- Beauchêne (1112) au diocèse de Luçon . Attesté au XVIIe siècle.
Les Cerisières (vers 1130) au diocèse de Luçon . Att. au XVIIe siècle.
Boubon (1113) , commune de Cussac (87150) , au diocèse de Limoges . Att. au XVIIe siècle.
Ce monastère , établi au milieu d’une clairière , grâce aux donations faites par Pierre de Montfréboeuf, Itier Bernard et Aimeric de Brun. à côté de quelques cabanes de bûcherons et de charbonniers ( charbon de bois) , était l’un des plus anciens de l’ordre de F. puisque les premières religieuses vinrent l’habiter vers 1106.
Au Sud était le couvent des religieuses et leur église dédiée à la Sainte Vierge,
au nord , l’habitation des religieux et leur église Saint Jean ultérieurement transformée en grange.
Aux métairies propriété des religieuses s'ajoutaient trois moulins :
Le Grand Moulin ou moulin de la Porte, le Moulin de la Brégère ou petit moulin, le moulin du Careau situé dans la paroisse de Milhaguet.
Le prieuré des hommes , dont le prieur était confesseur des Dames et curé de Boubon, dévasté par les Anglais vers 1385 (guerre de cent ans) ne fut pas rebâti. Seules les religieuses reviendront à Boubon, en 1528, après sa reconstruction faite par les seigneurs de Lastours et de Pompadour et sans doute aussi des Peyrusse des Cars comme en témoignaient leurs armories sculptées dans le cloître et le dortoir.
Hélas ce monastère fut vendu et détruit lors de la Révolution, la plus grande partie de ces archives ayant été brûlée sur la place publique de Saint-Mathieu (87) le 12 décembre 1793. Une très rare vierge ouvrante en ivoire , trésor de ce prieuré, est abritée au musée de Baltimore (USA).
Biblio.
Verneilh (Bon de), « La vierge ouvrante de Boubon », Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, t. 36, 1889, p. 241-246.
Voir aussi supra notice 72. Archives du Prieuré f. Notre-Dame de Boubon (1321 – [vers 1903] RLongefont (1116) au diocèse de Bourges. Att. au XVIIe siècle.
Ou peut-être plutôt de la province d’Auvergne?
La Regrippière (vers 1130) au diocèse de Nantes . Att. au XVIIe siècle.
Val de Morière (1175) au diocèse de Nantes . Att. au XVIIe siècle.
Montaigu (1487) au diocèse de Nantes . Att. au XVIIe siècle.
Notre-Dame de Saint-Sauveur à Montaigu, diocèse de Nantes (1626-1792)
NB. Un prieuré fontevriste au même lieu–dit Montaigu aurait existé en 1487
En l’année 1626, Paule et Charlotte de Fiesques de la Senardières, filles de Scipion, chevalier, comte de Lavagne, baron de Bressuire et d’Alphonsine Strozzi, religieuses bénédictines du couvent de la Regrippière, en la commune de Vallet, formèrent le projet d’établir à Montaigu une maison de leur ordre.Un peu plus tard les rejoignit une troisième de leurs sœurs, Louise de Fiesques qui venait de perdre son mari.
L’accord leur fut donné le 22 septembre de la même année par l’évêque de Luçon, Mgr Aymeri de Bragelongne.Pour en permettre l’implantation, Henri de La Trémoille, qui bien que de confession huguenote donna aux religieuses contre cinquante sols payables annuellement au seigneur de Montaigu un terrain sur lequel se dressaient encore les ruines de l‘église paroissiale de Notre Dame incendiée par les Protestants en 1568. Ainsi naquit le couvent de Notre-dame de Saint Sauveur, plus communément appelé par la suite le couvent de Saint Sauveur.
Le mandat de la prieure était de trois ans, Charlotte et Paule furent les premières prieures. Le 13 septembre 1642, l'évêque Pierre de Nivelle qui s’était pratiquement désintéressé ... ( à suivre)
Origine.
Docteur G. Mignen (1902)
Les religieuses fontevristes de Notre-Dame de Saint-Sauveur à Montaigu (1626-1792). Ouvrage publié en 1902.
42-23 Province de Gascogne
Tusson (1112) au diocèse de Poitiers . 16140. Att. au XVIIe siècle
Le fondateur de ce prieuré F. est R. d’A. au XIIe siècle. Dispersé un peu partout dans le village, il n’en subsiste que le Clos des Hommes,
(12ème - 18ème siècle) : Cette partie essentielle du prieuré F. constituée par l’église St Jean et ses dépendances est entrée dans une phase essentielle de « résurrection » l
www.clubmarpen.org/userfiles/file/.../Tusson%20annexes(1).pdf
Les ruines du prieuré des Dames, un mur d’enceinte et un aqueduc du Moyen Age en partie souterrain.
http://www.petitfute.com/guide/38852-prieure
Lespinasse (1114) au diocèse de Toulouse. Att. au XVIIe siècle.
Saint-Aignan- de-Bragerac (1122) au diocèse de Montauban ; Att. au XVIIe siècle.
Fontaine (1130) au diocèse de Périgueux. Att. au XVIIe siècle.
Fontaines (Notre-Dame) (1114) au diocèse de Périgueux (Commune de Champagnac -et Fontaine 24320 ) département Dordogne, Arr. Riberac, Canton ; Verteillac.
NB. Ces deux implantations sont peut-être identiques.
Situé aux confins N-0 du Périgord et de l’Angoumois, dans une vallée marécageuse arrosée par la Nizonne.
Selon certaines sources Il fut fondé en 1114 par R. d’Arbrissel, qui séjournait alors en Périgord où il avait obtenu quelques terres.
Selon d'autres, il fut fondé par Bernard de Saint-Astier et fut le premier prieuré fontevriste implanté en Périgord.
Il fut en tout cas mentionné dans le Privilège de 1131.
L’évêque Guillaume III avait donné son accord pour la fondation et les comtes de Périgord avaient confirmé les possessions. La construction du prieuré fut sans doute plus tardive car il ne figure pas dans la bulle de Calixte II (1115) confirmant à l’ordre de Fontevrault ses biens en Angoumois .
Pendant la guerre de cent ans, les Anglais, profanèrent l ’église, pillèrent les biens, brûlèrent les titres, ce qui fit naître dans l’esprit des seigneurs voisins l’envie de s’emparer des domaines du prieuré. C’est pourquoi, en 1476, Louis XI pria le sénéchal du Périgord de faire une enquête sur ces usurpations.Pour autant il fut peu prospère au XVI e siècle. La vie monastique put ainsi reprendre. Jean Martin , évêque de Périgueux réforma à nouveau le prieuré en 1610.
Atuellement église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Biblio.
Liste des prieures in :
Dictionnaire d’Histoire et de géographie ecclésiastique. Tome 17. 1971 p. 854
42-23 Province de Gacogne (Suite)
Paravis (1130) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle.
Ce prieuré a compté au XV II e et XVIIIe, parmi ses religieuses et ses prieures, des filles appartenant à des familles bordelaises , dont plusieurs étaient filles de parlementaires, et c’est pourquoi le Parlement de Bordeaux intervint souvent dans les affaires du prieuré.
A la suite de la ruine du prieuré en 1569 par les bandes de Montluc, le cardinal François de Sourdis conacrra, en 1609, la pierre du bel autel aujourd’hui conservé dans l’église de Lamontjoie.
Françoise le Comte ,dont le frère était seigneur de Thouars, s’interessa à la restauration du sanctuaire de Notre-Dame de Talence , dernier vestige du prieuré f. Notre-Dame de La Rame.
Lorsque les bâtiments du Paravis furent vendus en 1791, comme bien national, l’adjudicataire principal fut jacques Legrix, ancient trésorier de France au bureau des finances de Guienne
Biblio.
Vaupillon (1140) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle.
Fontgrave (1130) au diocèse d’Agen .(Lot et Garonne)(Arrondissement de Villeneuve, Canton de Monclar)
Att. au XVIIe siècle.
Cette abbaye , de fondation (?) , aurait été érigée en 1130, comme le Paravis dans le même département . Les deux ou trois incendies que lui occasionnerent les hugenots la privèrent de toutes ses archives. L’Abbesse était seigneur du lieu et présentait à la Cure. A la fin du XVI e, Nicolas de Villars, évêque d’Agen unit la rectorie de Fongrave à l’abbaye. Le monastère reçut alors la totalité des dîmes mais dut en donner le quart au vicaire perpetuel qui tenait lieu de curé.
Avant 1530, le monastère et la paroisse possédait chacun leur église, le sprotestants en ayant brûlé une, sans doute l’église paroissiale, l’autre fut conservée. Restaurée et réconciliée avec le culte par Nicolas de Villars le 27 septembre 1597. le maître autel orné d’un magnifique rétable de bois sculpté qui existe toujours (1971) servait aux offices des religieuses, l’autel Saint Léger, du côté de l’épitre , mais aussi face à la nef, était reservé aux fidèles.
A la veille de la révolution, il y avait 24 religieuses de chœur et 9 converses. Les revenus del’Abbaye se montaient à 12 173 livres et ses charges à 6 746 livres.
Boulaur (vers 1140) au diocèse d’Auch. Att. au XVIIe siècle.
Les religieuses de Sainte-Marie de F. de Boulaur, se sont exilées à Vera de Navarra (Espagne).
Là elles ont publié deux volumes d’une histoire de l’Ordre de F. (1100-1908)
Le Brouilh (1145) au diocèse d’Auch. Att. au XVIIe siècle.
Il existe des pièces relatives à sa suppression dans les archives de la Commission des réguliers ( 1749-1751).
Sainte-Croix (vers 1145) au diocèse de Rieux. Att. au XVIIe siècle.
Sainte Croix Volvestre depuis un décrêt du 16 octobre 1958 ( Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint Girons)
Les religieuses de l’abbaye de F. y installent un couvent autour duquel le village se dévellopa. Donat ions au monastère dés l’année 1156 sous le nom de Sainte Croix Volvestre. En 1263, Gentille de Gensac
, héritière des Tersac, lui fait un don considérable : la forêt de Sainte Croix, dite « forêt royale » célèbre par ses sapins , d’une contenance de 240
arpents.
Durant les Guerres de Cent ans et conflit entre le Comminges et le Comté de Foix, les Routiers entre 1350 et 1400 détruisent Sainte-Croix et le Couvent (ne restent qu’une tour et les murs de l’église effondrée).
Ci-contre , photo de la tour où résidait la prieure
http://www.ariege.com/patrimoine/couvent/index.htm
Les religieuses se réfugièrent en Anjou : Les biens du prieuré connurent de nombreuses usurpations. Ce n’est qu’en 1620 que le couvent fut reconstruits. Le prieuré existait encore en 1720.
En 1793, les biens des religieuses de Sainte Croix sont vendus
La chapelle de l’ancien couvent des religieuses de F.dont on fait remonter la construction au 15éme est détruite en 1809.
Le couvent des Dames Religieuses : restauré après 1620, vendu et en partie démoli à la Révolution : ne restent que des vestiges de l’église du couvent.
Il subsiste l’église Saint Jean l’évangéliste (1458), ruinée durant les guerres de religion (cadran solaire à l’entrée daté de 1558). Restaurée en 1841,1889.
Deux photos de l’église Saint Jean l’évangéliste peuvent être vues grâce au lien ci-dessous.
http://www.histariege.com/sainte_croix_volvestre.htm
Armoiries : D’azur , à un crucifix d’or sur une croix de même (?) , accostée d’une Vierge et d’un Saint jean d’ Argent , le tout sur une terrasse de sinople.
Autour de l’ écu la devise : « Ecce filius tuus, ecce mater tua ».
http://www.ariege.com/patrimoine/couvent/index.html
Longages ( ?) au diocèse de Rieux . Attesté au XVIIe siècle.
La Grâce- Dieu (fondé dans la première moitié du XIII e ) au diocèse de Rieux. Commune homonyme. Canton Auberive. Arrondissement de Muret. Departement de Haute-Garonne Attesté au XVIIe siècle.
Au bord de l’Espinasse dans une gorge pittoresque sur les bords du Rozé au lieu dit Isola. Mentionné en 1249 dans le testament de Raymond VII qui donne aux religieuses une somme de 100 marcs. En 1254 ,la prieure est Guiraude de Durfort. Pillé par les Anglais lors de leur invasion du Languedoc en 1355 puis par les réformés en 1690. Douze religieuses y vivaient alors modestement, leur peu de moyens faisant que la reconstruction n’était pas achevée en 1690. Au XVIII, la Prieure possède la Seigneurie de la Grâce avec toutes ses justices et présente à la nomination de l’évêque le curé de la paroisse.
Supprimé lors de la révolution , c’est un habitant de Muret qui acheta l’ensemble monastique ; Il n’en reste plus rien.
Saint-Laurent (1151) au diocèse de Comminges . Attesté au XVIIe siècle.
Fondé par Roger de Noé. Au XIV e s’y rattacha le prieuré d‘Arbas
Momères (?) au diocèse de Tarbes . Attesté au XVIIe siècle
Notre-Dame de la Ramé ( proche Talence) Prieuré f. d’hommes au diocèse de Bazas