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Le royalisme providentialisme a beau tenir une place importante dans ma vie, il ne m'empêche pas de m'interesser à l'histoire connue - et celle plus cachée- de mon pays. L'humour a aussi sa place dans les pages mise en ligne.

96/2. ETUDES FONTEVRISTES : Les prieurés.

     Pour  plus de détails sur l'Ordre de Fontevrault  pris en son ensemble , voir sur ce blog même,   les pages auxquelles  conduisent les liens suivants:

  http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/pages/951_DICTIONNAIRE_RAISONNE_DE_LORDRE_MONASTIQUE_DE_FONTEVRAUD-2651235.html

http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/pages/952_DICTIONNAIRE_RAISONNE_DE_LORDRE_MONASTIQUE_DE_FONTEVRAUD_suite-3934098.html

      Rappelons simplement ici que  l'originalité du concept de prieuré Fontevriste   vient  de ce qu'il réunit  en un même lieu - même  s'ils sont naturellement  séparés ; clôture oblige, en deux implantations - des moniales et des moines, ceux -ci étant placés sous l'autorité de celles-la.


4- Prieurés Fontevristes

        41-Généralités

                    41-1. De la destinée des premières fondations fontevristes.

    NB. Des trois premières fondations de l'Ordre de Fontevrault : Chemillé (diocèse d'Angers), La Puy (diocèse de Poitiers) et Boulaur (diocèse d'Auch), les deuxièmes et troisièmes sont toujours occupées par des religieuses et moniales.  

   La Puy est la maison mère de la congrégation des filles de la Croix qui a fondé l'école Saint André devenue l'Institution Saint André à Saumur.      

    Quant à l'Abbaye Sainte Marie de Boulaur (Gers), les derniers fontevristes l'ont quittée à la fin du XIX° siècle pour l'Espagne. Elle est, depuis la fin de la dernière guerre, à nouveau occupée par des moniales cisterciennes.

    Quant  au  prieuré fontevriste de Boubon, fondé en 1106 sur le territoire de l’actuelle commune de Cussac (87) , il  appartient à la vingtaine d’établissements créés du vivant du fondateur de l’ordre, Robert d’Arbrissel (vers 1047, + autour de 1117) 

                      41-2. De l'administration religieuse et  séculière d'un prieuré fontevriste

* Moniales

    La prieure élue pour trois  ans dont l'élection, renouvelable, devait être validée par l'abbesse de Fontevraud.

    Soeur apothicaire dans les prieurés d'une certaine importance ( la Puye, Lencloître...)

    Soeur  boursière

    Soeur célérière

    Soeur dépositaire

    Soeur grainetière ou portière

    Soeurs  "cherches", au prieuré  de Boubon notamment, chargées d'inspecter le monastère à la  tombée de la nuit , de façon à voir si tout y  était bien en ordre

    Soeurs de grâce. Personnes  pieuses désirant se retirer  dans un prieuré de façon à y finir leur vie plus  saintement  que dans le monde.

* Moines

   Le prieur

                         41-3 Exemple, naturellement  artificiel, des biens -types  pouvant constituer la mense d’un prieuré  fontevriste

         * Anguilles

         * Chapelle

         * Droits sur des maisons

         * Droits d’usage dans des boi

         * Droit de pêche dans la Seine

         * Eau (Donation du cours de l’eau alimentant des moulins)

         * Foires (Quarante sols à prendre sur les  foires de Bar-sur-Aube)

         * Four

         * Maisons, terres et  biens divers

         * Moulins à vent, à eau (rente sur les moulins)

         * Pigeonnier

         * Sel (Charetée de)  annuelle ; 12 minots de sel

         * Vins (cent sols à prendre sur l’entrée des vins à Troyes)

         * Privilège accordé par le Saint Siège de laver les corporaux

         * Exemption du payement des dîmes des terres  cultivées par elles ou baillées à ferme)

                        41-4  Prieurés à situer dans une des provinces fontevristes

      * 49120. Prieuré de Chemillé

Région : Pays de Loire

http://www.notrefamille.com/cartes-postales-photos/cartes-postales-photos/cartes-postales-photos-Rue-Nationale-Chapelle-des-Fontevristes-49120-CHEMILLE-49-Maine-et-Loire-443207-75417-detail.html

       * Le Petit Fontevrault (Ville de la Flèche)

Région : Pays de Loire

           Armoiries du prieuré: D'or à un soleil de gueules et un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'argent.

                             41-5- Autre types d'implantation fontevriste


Briéres-les-Séllés (91150) -Diocèse de Chartres-

     aurait été le  siège  d’un petit prieuré  de femmes de l’Abbaye de Fontevrault  dès le 12 e siècle. Peut –être aussi, cette terre de Brières  n’a-t’elle été   qu’un simple bénéfice pour cette abbaye ?

   Il est  envisageable  de penser in fine qu’il existait en ce lieu un Prieuré-Cure situé prés de l’église  et sans doute dans l’espace immédiatement au Nord.

Biblio.

Frédéric Gatineau. Corpus  historique Etampois

Brière –les-Scéllés  de A à Z.  Toponymie Brioline


             42 - Prieurés situés en France.

Prieurés fontevristes  en France

http://pagesperso-orange.fr/grandmont/prieures_fontevristes.htm 

                      42-1  Liste alphabétique des prieurés de l’Ordre de Fontevraud  situés en France.  

    Quatre  provinces peuvent y être distinguées:

 

NDLRB. L’indication entre ( ) suivant le nom du prieuré a le sens suivant :

                            (A)= Prieurés de la Province d’Auvergne

                            (B) = Prieurés de la Province de Bretagne

                            (F) Prieurés de la Province de France

                            (G) = Prieurés de la Province de Gascogne

B

Beaulieu  (A)

Bellomer ou Belhomert (F)

Blessac (A)

Bonneuil-aux-Monges (B)

Boubon (B)

Boulaur (G)

Brioude (A)

C

Clairuissel(F)

Collinances (F)

E

Esteil (A)

G

Glatigny (A)

H

Hautes-Bruyères (F)

J

Jarsay  ou Jarzay (A)

Joursay (A)

L

La-Chaise-Dieu-du-Theil(F)

La Font-Saint- Martin (B)

La  Lande-en- Beauchêne(B)

La Madeleine(G)

La Mothe (A)

La Puye (B)

La Rame (G) –Talence-

La  Regrippière (B)

Le Brouilh (G)

Le Charme (F)

Lencloître–en-Chauffournois ou l’Encloître  (A)

Lencloître-en-Gironde (B)

Les Cerisières(B)

Les Filles-Dieu (F)

Les Loges (A)

Lespinasse(G)

Longages (G)

Longefont (B)

Longueau(F)

Longpré(F)

M

Momères(G)

Montaigu(B)

Montazais (B)

Moreaucourt (F)

N

Notre-Dame des Marais (F)

O

Orsan (A)

P

Paravis(G)

Pontratier (A)

R

Relay (A)

Rives (B)

S

Saint-Aignan- de-Bragerac (G)

Saint-Laurent(G)

Sainte-Croix (G)

Sainte -Florine (A)

T

Tusson (G)

V

Val de Morière (B)

Varriville ou Warriville( F)

Vaupillon(G)

Vic-le-Comte (A)

 

Biblio.

" Les prieurés fontevristes en Limousin" . 
   Cahiers Grandmontains N° 12 p. 39.
   
http://pagesperso-orange.fr/grandmont/Fontevraud.htm

- la province de France, dans laquelle, il y avait quinze prieurés ;

- la province de Gascogne , quatorze prieurés, dont celui de Villesalem ?

- la province d'Auvergne, quinze prieurés ;

- la province de Bretagne, treize prieurés


                     42-2 Approches locales 

42-21 Province d’Auvergne


Relay (Vers 1107) au diocèse de Tours. Att. au XVIIe siècle.

Maison d’hôte à 3 km de Saché, 8 km d’Azay-le-Rideau,  et 10 km de  Villandry.

 

plan-daccs

    Nombreuses photos et renseignements utiles (dont ce plan) dans le site  ci-dessous.

http://prieure-de-relay.wifeo.com

    Cartulaire du prieuré de Relay

 http://www.cn-telma.fr/cartulR/producteur1844/

     Propriétaires : Stéphane et Béatrice du Mesnil du Buisson. Ce sanctuaire du XIIe siècle,  a été créé par Robert d'Arbrissel vers 1106-1108.  Son église, Notre-Dame de Relay sera consacrée en 1192, par une bulle du pape Calixte II. Connaissant des problèmes financiers, le prieuré sera fermé par ordre du Roi, en 1758. Parmi les bâtiments subsistant aujourd'hui et inscrits à l'inventaire des Sites : l'église Notre Dame de Relay, le monumental portail d'entrée et le pigeonnier.

http://tours.onvasortir.com/prieure-de-relay-quot-rdv-de-arts-quot-90581.html

     Jeanne de Brisson était Prieure en 1513

  http://collections.geneanet.org/ouvrages/index.php?action=showdoc&livre_id=31052&page=297&book_type=livre&rech=texier&country=FRA&region=CEN&subregion=F37&tk=be30c0a2cd8e31b0

 

Encloître–en-Chauffournois (L') (1103? 1108 ?) au diocèse de Tours. Att. au XVIIe siècle.

    Encloître (L’) –en- Chauffournois ou  Chauffrenois . Commune de Rouziers , canton de Neuillé-Pont-Pierre (1108) au diocèse de Tours.

   En 1103 Léon de Langeais  fait don à Robert d’A. d’un domaine ( Calphornaicus)  entre Neuillé-Pont-Pierre et Beaumont-La-Ronce au N-O de Tours pour y établir  une nouvelle  maison . Le nom de la première prieure apparaît  en 1117. la nouvelle désignation  Claustrum, d’où la cloître, L’Encloître n’est fournie par les textes  qu’après 1270.

   Le monastére était alors très peuplé  (80 moniales, trois frères lais et  seize serviteurs  en 1289) . Peuplé mais non riche, les religieuses devant aller mendier leur survivance.  A la  fin  de la guerre de cent ans, il ne subsistait plus qu’une religieuse et l’église était en ruine.

   Le prieur Jean d’Arquené  entreprit le restauration complête   à partir de 1520 . Ils ne furent achevés  qu’en 1631, en  particulier  grâce à la générosité du cardinal Charles de Bourbon. Louis XIII confirmera au monastère une rente  sur la recette générale de Tours octroyée par Henri III.

   En 1664, la prieure dirige  quatorze moniales et  sept sœurs  laies. Une innondation et un incendie ayant  cumulé les effets désastreux,  l’archevêque de Tours fit interdiction au prieuré d ‘accepter desormais des novices (1732). Sa suppression intervint le 22 octobre 1759.
Chartrier .


Orsan (1111) au diocèse de Bourges. Att. au XVIIe siècle. 

Prieuré Notre-Dame d'Orsan - 18170 Maisonnais
Tel. 02 48 56 27 50 - Fax 02 48 56 39 64 -

Région: Centre

Fondé en 1107 par R. d'A.

Situation: 175 KM à  vol d'oiseau (Orthodromie)  au S/E de l'Abbaye royale  de Fontevraud .

Alltitude moyenne de la  commune   : 230 mêtres.   Surface communale : 27 Km 

Courriel  prieuredorsan@wanadoo.fr

Biblio

Site officiel

http://nibelle.blogspot.com/2009/06/nous-avons-decide-de-visiter-ce.html

   Agnès en fut la première prieure. 

Voir infra : Prieuré de Glatigny  (Diocése de Bourges ) dans la même province d’Auvergne

Glatigny ( avant 1150) au diocèse de Bourges . Att. au XVIIe siècle.

Département Indre.Arrondissement Issoudun . Canton Saint Christophe.Commune Chabris.

 Fille d’Orsan. Fondée par Agnés, première prieure d’Orsan sur des terres données au monastère par Renaud Le Bigre, et Foulques de Romorantin.

   Ce prieuré  compta parmi ses bienfaiteurs  les  comtes de Blois, les seigneurs de Graçay, de Mehun , de Courcelles,et de Rabeau.

   Il fut vendu comme bien national le 25 juin  1797.

La chapelle existait encore  à la fin du XIX e siècle mais elle avait été transformée en grange.

Blessac (1113) au diocèse de Limoges. Att. au XVIIe siècle.


Baulieu  (1115) au diocèse de Lyon. Att. au XVIIe siècle.

   Fondé sous le vocable de Notre-Dame  par Bompar de Roanne  et sa femme Tubelle , sous l ‘épiscopat de l’archevêque Humbaud de Lyon ( 1119-1128) qui donna  au Mont-Chotard, où il était établi le nom de Beaulieu. Il fut  confié aux moniales de F. , tout nouvellement  établi . Son abbesse Pétronille  de Chemillé, avec l’appui de l’archevêque de Lyon et des seigneurs fondateurs en obtint  confirmation du pape Urbain II en 1121. en 1224, l’Archevêque  Renaud  de Lyon en confirmait la concession.

 

Joursay ou Jourcey ( vers 1144) au diocèse de Lyon (Loire) Att. au XVIIe siècle.

    Situé sur la commune de Chamboeuf (42330), Jourcey (Paroisse et canton de saint Galmier en Forez) est un  prieuré de femmes  qui dépend de l’Abbaye de Fontevraud. l lfut fondé vers 1130 – sous le vocable de Saint Thomas- par Pierre et Pons Palain , Seigneurs Foréziens, donnent à cet effet toute  leur  terre de Jourcey 

   Sécularisé en 1785, il fut  érigé en  Chapitre noble de chanoinesses séculières (Bernardines ?) annexé à la maison royale de Saint Cyr, restant pour le spirituel sous la dépendance de Fontevraud.

   Confisqué sous la Révolution française, il fut revendu par la suite et détruit en 1793 à l’exception de la salle capitulaire (XVIe) transformé en grange. L'église romane  (classée) subsistante ,à la nef reconstruite au XIVe  est à proximité de la voie ferrée.

 

Bibliographie . Le Prieuré de Jourcey  Auteur : Auguste BROUTIN. Editions : Claude BUSSY.

 

Esteil (?) au diocèse de Clermont. Att. au XVIIe siècle.

 Prieuré de femmes dédié à Notre-Dame et à Saint Léger. Fondé sur  les premiers contreforts du Livradois par Bertrand Drac et par son frère Guillaume, seigneur de Châteauneuf du Drac ,qui donnèrent le Mas d’Esteil à l’Abbaye  de F. Les religieuses ne semblent jamais avoir été très nombreuses. Le prieuré a disparu  en 1793 avec la majeure partie de ses archives.

Pontratier (?) au diocèse de Clermont. Att. au XVIIe siècle.

Vic-Le-Comte (?) au diocèse de Clermont. Att. au XVIIe siècle.

Ste Florine (?) au diocèse de Saint-Flour. Att. au XVIIe siècle.

   Sybille, fille du comte d’Auvergne Robert V et religieuse de F. fait élever  un autre  couvent  du même ordre  au lieu de Seveirac  qui prendra par la suite le nom de Sainte-Florine , en l’honneur de la vierge martyre de la région.

   En avril 1641, l’église est reconstruite  plus  grande et  consacrée  le 29 septembre 1642. Le monastère  compter alors 20 moniales  y compris la prieure  Dame Françoise  de Frétat et trois novices.

   La dernière prieure sera Marie de La Volpilière en 1787.

 De ce monastère sortiront les fondatrices  de trois autres prieurés  du même ordre :

-  Brioude (1639)

-  Nonette (1658)

      - Lamothe (1688)

La Mothe (?) au diocèse de Saint-Flour. Att. au XVIIe siècle.

 

Brioude (1639) au diocèse de Saint-Flour. Att. au XVIIe siècle.

     1789. Dispersion des religieuses f. de Saint- Joseph

     En 1805, le couvent F. de Saint Joseph est rétabli rue la Monnaie.

   1826, ce couvent  est transporté  au Vallat dans l’ancienne propriété des Montbrizet. La chapelle est  bénite en 1842. Après 1904, les religieuses sont de moins  en moins nombreuses et le prieuré ferme.les bâtiments sont occupés par les frères  des écoles chrétiennes.Les anciens Brivadois  appellent   encore  l’ensemble des bâtiments  du  Vallat et  de la rue des Olliers "Fontevrault"

   En 1904, départ de la Congrégation  des frères des Ecoles  chrétiennes; Ils reviendront  bientôt dans les  mêmes locaux

 

42-22 Province de Bretagne

La Puye (1104) au diocèse de Poitiers . Département de la Vienne. Att. au XVIIe siècle.

  Dans la règle intérieure de La Puye . ll existe  spécifiant certaines obligations relatives à l’hygiène, il est  ainsi mentionné que « rien n’est épargné pour procurer la guérison ou le soulagement des malades »

http://abpo.revues.org/1373?file=1

Guesnes  (?) . Att. au XVIIe siècle

Ch. l. de c., canton de Monts-sur-Guesnes .
Région: Poitou-Charentes
Adresse: Rue de l'église, Impasse du Couvent.
Cartegesnes.gif     P1030371
 
    

 Chapelle et restes 
du bâtiment  du prieuré    saint jean de l'habit.

NB. L'origine du plan ci-contre est  ci-dessous:

Situation: 30 KM à  vol d'oiseau (Orthodromie)  au S/SE de l'Abbaye royale  de Fontevraud 

    Alltitude moyenne de la  commune   : 68 mêtres.   Surface communale : 13,500 Km2

   Les années 1360 à 1372  sont une période difficile où le prieuré f. est  attaqué, pillé . Pourtant  les religieuses f. ont été présentes sans discontinuer au prieuré de Guesnes pendant près de 7 siècles ! 

   Avant 1790, Guesnes était une section de la paroisse de Dercé et relevait de l'élection de  Loudun.
   La seigneurie de Guesnes ayant titre de châtellenie, appartenait au couvent.
   La chapelle de l'ancien couvent a été érigée en église paroissiale en 1803.
BSAO (Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest) 3ème série, t. 13, photo de l'église conventuelle, chapiteaux vendus à 
un antiquaire ; chapelle latérale construite par Anne d'Orléans, sœur de
Louis XII, abbesse générale de l'Ordre  de 1478 à 1491 ; armes sur clefs : écartelé d'Orléans de 
Clève, de Milon et de Lamark.
BSAO, 3ème série, t. 13, p. 245 : photo du retable

Lencloître-en-Gironde (1108) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle 

   Lencloître  dont le nom vient  d'un  " cloître " de religieuses de l'ordre de F. a donné naissance à une petite ville à laquelle, du même coup, il a transmis son nom

   Fondé en 1109, à la demande de R. d’A., dans la vallée de l’Envigne  en forêt de Gironde entre Chatellerault et Mirebeau par le  très puissant  vicomte  Aymery de Chatellerault. d'autres dons suivirent (des fermes, un moulin et leurs terres, de l'argent) 

   Selon une tradition, cette fondation aurait succédé aux ruines d’une communauté masculine (?) L’ensemble du prieuré et des donations reçues par lui fut  confirmé par lettres  de Calixte II données à Tours le 15 septembre 1198.

  Ce prieuré  "ressemble à  l'abbaye de F.  par l'orientation des bâtiments, le nombre identique de salles, et une ornementation similaire. Disposés autour d'une tour carrée, les différents édifices ont une architecture simple. Couverts de voûte en plein cintre, ils ouvrent directement sur un préau découvert.
   Au rez-de-chaussée, le chapitre, le réfectoire et la sacristie occupaient l'espace compris entre le cloître et les jardins. Une arcade aménagée dans le cloître permettait de pénétrer directement dans l'église".

http://www.ot-lencloitre.fr/index.php?id_site=1&id_page=13

   Devenu important, il abritait  en moyenne seize dames de choeur, huit soeurs converes et deux professurs dont l'un était le prieur.

   En 1562, le prieuré  fut pillé et incendié par les huguenots dirigé par Coligny.

   Pour un exemple de soins apportés par un chirurgien aux religieuses du couvent des fontevristes de Lencloître, dont la soeur  Aimée de James est apotichaire. http://abpo.revues.org/1373?file=1 ; Cette  religieuse , possède dans  son local des pots,boîtes cylindriques et chevrettes, bouteilles et bocaux de verre portant le nom latin du produit contenu. Méticuleuse, la sœur tient elle aussi un . livre des remèdes achetés à l’apothicaire Beaupoil, de Châtellerault,entre 1787 et 1790, à hauteur de soixante par an environ pour une sommeconsidérable qui avoisine les 400 livres.

lencloitre11-pop       

    Schéma d'implantation des  bâtiments  des prieurés fontevristes (Moniales et Moines) de Lencloître (86140) au confluent des rivières la Fontpoise et l'Envigne.

Origine.

(Vues de Lencloître)

http://www.confrerie-tabliers-noirs.com/zone-activite.htm

   Certaines dispositions de sa remarquable église romane ne sont pas sans rappeler  l’église mère de F- L’A.

   13 photos, visibles grâce au lien ci-dessous, en donnent une  vision trés complête

   http://homepage.mac.com/joel.jalladeau/poitou/page9/page9.html

  Sans oublier le trés utile

  http://www.ageroman.org/parcours/Vienne/lencloitre.htm

  Au XVI e furent opérées  plusieurs tentatives de réforme de la Communauté sous l’impulsion notament de l’Abbesse Louise de Bourbon. En 1611 le père Joseph du Tremblay  (capucin  surnommé  l'Eminence  grise ) encouragea Antoinette  d’Orléans Longueville, descendante de Dunois , coadjutrice de F. mais qui avait refusé de succéder à l’Abbesse  Eléonore de Bourbon à suivre, aprés la construction d'un  noviciat et d'un séminaire,  transféré  vers 1612 à La Flèche  à la demande  de l'Abbesse Louise de Bourbon de Lavedan, son penchant pour la vie ascétique .

     Celle-ci  vint s' installer  avec une vingtaine de compagnes , le premier noyau pieux  des bénédictines de N. D. du Calvaire. Mais l’expérience ne dura que quelques années  et, le 25 octobre 1617, nantie de l’accord  du pape et du roi, la nouvelle  congrégation ( la prieure  et  24 compagnes) quittait le prieuré pour s’installer  à Poitiers.  Las les privations  volontaires  et les trés dures conditions de vie que s’imposait la nouvelle abbessse entraînairent  sa mort dés le 25 avril 1618.

- Radegonde  Bourbeau Prieure en 1790

  Le  monastère fut  fermé le 21 septembre 1792 et l'église des moniales transformée en écurie  pour les chevaux. En 1805, restaurée, elle fut érigée en église paroissiale en remplacement de celle de Bousssageau incendiée par les révolutionnaires en 1790.

Rives (1108) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle

Villesalem (1109) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle

     Présentation complête des  sculptures de la priorale de Villlesalem

Biblio.

Marie-Thérèse Camus, Elisabeth Carpentier, Jean-François Amelot

La sculpture romane du Poitou , Volume 2 :Le temps des chefs-d'oeuvre

Picard 2009 p. 393 à 401.

- Rapaces aidant les diables à torturer les damnés..Sculptures de l’église de V. p. 94.

- Griffon  incarnant la puissance divine  à Fontevraud . Eglise  de V.  p.308.

- Vue générale du Nord-Est. Illustration 427 p. 393

- Oiseaux  buvant dans un calice . Illustration 428 p. 394

 - Décor de marquéteries , de châpiteaux sculptés  et de petits tympans .Illustration 429 p. 394

-  Portail Nord . Illustration 430 p. 395

    Sur les incertitudes  du programme des sculptures de V. , priorale de Fontevraud.

 Marie-Thérèse CAMUS et coll. précité p. 94.

Montazais (Vers1130) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle

La Font-Saint- Martin( Vers 1150) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle

Commune d’Usson. , canton de Gencay. Arrondissement de Montmorillon.

Fondé avant  le 12 aout 1162 daté à laquelle  l’abbaye de Nouaillé  donna la terre de Laia  aux moniales dont la prieure  était Ermesende. D’autres donations se poursuivirent durant le XIII e siècle.

   Dés 1492, il semble  qu’il n’y ait plus de religieuses et que le prieuré  soit devenu un bénéfice confié à des séculiers. Frère André Garnier est Prieur  en 1492.

   L’abbesse de F. tenta de faire rentrer  le prieuré  dans l’observance régulière  en intentant   un procès  contre le Prieur Jean Grenier  en 1543.  Elle obtint gain de cause  par l’Ordonnance du Grand Conseil  du 11 février 1548, qui ne semble pas avoir été suivie d’effet. Des fermiers s’y succédèrent alors qui percevaient  les revenus  pour F.

    La chapelle resta en service jusqu’en 1789  même si une  visite des lieux  en 1679 parle  d’ancien monastère détruit. En 1757  paraît pourtant un prieur nommé Rioche.


Bonneuil-aux-Monges (avant 1160) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle


La  Lande-en- Beauchêne (1112) au diocèse de Luçon . Attesté au XVIIe  siècle.

  

Les  Cerisières (vers 1130) au diocèse de Luçon . Att. au XVIIe  siècle.


Boubon  (1113) , commune de Cussac (87150) , au diocèse de Limoges . Att. au XVIIe  siècle.

   Ce monastère , établi au milieu d’une clairière , grâce aux donations faites  par Pierre de Montfréboeuf, Itier Bernard et Aimeric de Brun. à côté de quelques cabanes de bûcherons et de charbonniers ( charbon de bois) , était l’un des plus anciens de l’ordre de  F. puisque les premières religieuses vinrent l’habiter vers 1106.

   Au Sud  était le couvent des religieuses et leur église dédiée à la Sainte Vierge, au nord , l’habitation des  religieux  et leur église Saint Jean ultérieurement transformée en grange.

    Aux métairies  propriété des religieuses s'ajoutaient trois moulins :
Le Grand Moulin ou moulin de la Porte, le Moulin de la Brégère ou petit moulin, le moulin du Careau situé dans la paroisse de Milhaguet.

   Le prieuré des hommes , dont le prieur était confesseur des Dames et  curé de Boubon,  dévasté par les Anglais vers 1385 (guerre de cent ans) ne fut pas rebâti. Seules les religieuses   reviendront à Boubon,  en 1528, après sa reconstruction faite par les seigneurs de  Lastours et de Pompadour et sans doute aussi des  Peyrusse des Cars  comme en témoignaient leurs armories sculptées dans le cloître et le dortoir.

    Hélas ce  monastère fut vendu et détruit lors de  la Révolution, la plus grande partie de ces archives ayant été  brûlée sur la place publique de Saint-Mathieu (87) le 12 décembre 1793. Une très rare  vierge ouvrante en ivoire , trésor de ce prieuré, est abritée au musée de Baltimore (USA).

Biblio.

Verneilh (Bon de), « La vierge ouvrante de Boubon », Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, t. 36, 1889, p. 241-246.

  Voir aussi supra notice 72. Archives du Prieuré f. Notre-Dame de Boubon (1321 – [vers 1903]  R

 Longefont (1116) au diocèse de Bourges. Att. au XVIIe  siècle.

Ou  peut-être plutôt de la province d’Auvergne? 

 

La  Regrippière  (vers 1130) au diocèse de Nantes . Att. au XVIIe  siècle.


Val de Morière (1175) au diocèse de Nantes . Att. au XVIIe  siècle.


Montaigu (1487) au diocèse de Nantes . Att. au XVIIe  siècle.

Notre-Dame de Saint-Sauveur  à Montaigu, diocèse de Nantes  (1626-1792)

     NB. Un prieuré fontevriste  au  même lieu–dit Montaigu aurait  existé en 1487

 En l’année 1626, Paule et Charlotte de Fiesques de la Senardières, filles de Scipion, chevalier, comte de Lavagne, baron de Bressuire  et d’Alphonsine Strozzi, religieuses bénédictines du couvent de la Regrippière, en la commune de Vallet, formèrent le projet  d’établir à Montaigu une maison de leur ordre.Un peu plus tard les rejoignit une troisième de leurs sœurs, Louise de Fiesques  qui venait de perdre son mari.

  L’accord  leur  fut  donné  le 22 septembre de la même année  par l’évêque de Luçon, Mgr Aymeri de Bragelongne.Pour en permettre l’implantation, Henri de La Trémoille, qui bien que de confession huguenote donna aux religieuses  contre  cinquante sols payables annuellement  au seigneur de Montaigu un terrain sur lequel se dressaient encore  les ruines de  l‘église paroissiale  de Notre Dame incendiée par les Protestants en 1568. Ainsi naquit  le couvent de Notre-dame de Saint Sauveur, plus communément  appelé  par la suite le couvent de Saint Sauveur.

4Num210_BIB0693_003.jpg http://recherche-archives.vendee.fr/archives/fonds/FRAD085_illustrationsbibliotheque/view:all/page:10

   Le mandat de la prieure était de trois ans, Charlotte et Paule furent les premières prieures. Le 13 septembre 1642, l'évêque Pierre de Nivelle qui s’était  pratiquement  désintéressé ... ( à suivre)

Origine.

Docteur G. Mignen (1902)

Les  religieuses fontevristes de Notre-Dame de Saint-Sauveur  à Montaigu (1626-1792). Ouvrage publié en 1902.


42-23 Province de Gascogne

  Tusson (1112) au diocèse de Poitiers . 16140. Att. au XVIIe siècle

   Le fondateur de ce prieuré F. est R. d’A. au XIIe siècle. Dispersé un peu partout dans le village, il n’en subsiste que le Clos des Hommes,

   (12ème  - 18ème siècle) : Cette partie essentielle du prieuré F. constituée par l’église St Jean et ses dépendances est entrée dans une phase essentielle de « résurrection » l

  www.clubmarpen.org/userfiles/file/.../Tusson%20annexes(1).pdf

   Les ruines du prieuré des Dames, un mur d’enceinte et un aqueduc du Moyen Age en partie souterrain.

http://www.petitfute.com/guide/38852-prieure 

Lespinasse (1114) au diocèse de Toulouse. Att. au XVIIe siècle.


Saint-Aignan- de-Bragerac (1122) au diocèse de Montauban ; Att. au XVIIe siècle.


Fontaine (1130) au diocèse de Périgueux. Att. au XVIIe siècle.

Fontaines  (Notre-Dame) (1114) au diocèse de Périgueux (Commune  de Champagnac -et Fontaine 24320 ) département Dordogne, Arr. Riberac, Canton ; Verteillac.

    NB. Ces deux implantations sont  peut-être identiques.

    Situé  aux confins N-0 du Périgord et de l’Angoumois, dans une vallée marécageuse  arrosée par la Nizonne.

   Selon certaines sources Il fut fondé en 1114  par R. d’Arbrissel, qui séjournait  alors en Périgord où il avait obtenu quelques terres.

     Selon d'autres, il fut  fondé par  Bernard de Saint-Astier et fut le premier prieuré  fontevriste implanté en Périgord.

    Il fut  en tout cas mentionné dans le Privilège  de 1131.

   L’évêque Guillaume III  avait donné son accord pour la fondation  et les comtes de Périgord avaient  confirmé les possessions. La construction du prieuré fut sans doute plus tardive  car il ne figure pas dans la bulle de Calixte II (1115) confirmant à l’ordre de Fontevrault  ses biens en Angoumois .

   Pendant la guerre de cent  ans, les Anglais,  profanèrent l ’église,  pillèrent les biens, brûlèrent  les  titres, ce qui fit naître dans l’esprit  des seigneurs voisins  l’envie de s’emparer des domaines du prieuré. C’est pourquoi, en 1476,  Louis XI  pria le sénéchal du Périgord de faire une enquête sur ces usurpations.Pour autant  il fut peu prospère au XVI e siècle. La vie monastique put ainsi reprendre. Jean Martin , évêque de  Périgueux réforma à nouveau le prieuré en 1610.

    Atuellement église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Biblio.

Liste  des prieures in :

    Dictionnaire d’Histoire et de  géographie  ecclésiastique. Tome 17. 1971 p. 854

    La dernière étant : N. de Lamberterie ( 1784).

42-23 Province de Gacogne (Suite)

Paravis (1130) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle.

 

  Ce prieuré a  compté au XV II e et XVIIIe, parmi ses religieuses et ses prieures, des filles appartenant à des  familles bordelaises , dont plusieurs étaient  filles de parlementaires, et c’est pourquoi le Parlement  de Bordeaux intervint souvent dans les affaires du prieuré.

   A la suite de  la ruine du prieuré  en 1569 par les bandes  de Montluc, le cardinal François de Sourdis  conacrra, en 1609,  la pierre du bel autel  aujourd’hui conservé  dans l’église de Lamontjoie.

   Françoise le Comte ,dont le frère était  seigneur de Thouars,  s’interessa à la restauration du sanctuaire de Notre-Dame de Talence , dernier  vestige  du prieuré f. Notre-Dame de La Rame.

    Lorsque les  bâtiments du Paravis  furent vendus  en 1791, comme bien national, l’adjudicataire principal  fut jacques Legrix, ancient  trésorier de France  au bureau  des finances de Guienne

Biblio.

Abbé J. R. Marboutin. Le prieuré du Paravis. Ordre de F. Paris. Imprimerie moderne 1924. 234 p.

Vaupillon (1140) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle.


Fontgrave (1130) au diocèse d’Agen .(Lot et Garonne)(Arrondissement de Villeneuve, Canton de Monclar)   Att. au XVIIe siècle.

  Cette abbaye , de fondation (?) , aurait été érigée en 1130, comme le Paravis dans le même département . Les deux ou trois incendies que lui occasionnerent les hugenots la privèrent de toutes  ses archives. L’Abbesse était seigneur du lieu et présentait à la Cure. A la fin du XVI e, Nicolas de  Villars, évêque d’Agen unit la rectorie de Fongrave  à l’abbaye. Le monastère reçut alors la totalité des dîmes  mais dut en donner le quart au vicaire  perpetuel qui tenait lieu de curé.

   Avant 1530, le monastère et la paroisse possédait  chacun  leur église, le sprotestants en ayant brûlé une, sans doute l’église paroissiale,  l’autre fut  conservée. Restaurée et réconciliée avec le culte par Nicolas de  Villars le 27 septembre 1597. le maître autel  orné  d’un magnifique rétable de bois sculpté  qui existe toujours (1971)  servait aux offices des religieuses, l’autel Saint Léger, du côté de l’épitre , mais aussi face à la nef,  était reservé aux fidèles.

   A  la veille de la révolution, il y avait 24 religieuses de chœur et  9 converses. Les revenus del’Abbaye se montaient  à 12 173 livres et ses charges à 6 746 livres.

Boulaur  (vers 1140) au diocèse  d’Auch. Att. au XVIIe siècle.

   Les religieuses de Sainte-Marie de F. de Boulaur, se sont exilées à Vera de Navarra (Espagne).

    Là elles ont publié deux  volumes d’une histoire de l’Ordre de F.  (1100-1908)

  • L’un intitulé les 36 abbesses de l’Ordre de F.
  • L’autre intitulé « Histoire des  trois prieurés de Boulaur, Chemillé Brioude)
    Ces deux  volumes appartiennent à la Bibliothêque  du Prytanée militaire de La Flèche.

Le Brouilh (1145) au diocèse d’Auch. Att. au XVIIe siècle.

    Il existe  des pièces relatives à sa suppression dans les  archives de la Commission des réguliers ( 1749-1751).

 

Sainte-Croix (vers 1145) au diocèse de  Rieux. Att. au XVIIe siècle.

Sainte  Croix  Volvestre  depuis  un décrêt du 16 octobre 1958 ( Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint Girons)  

Les  religieuses de l’abtour.jpgbaye de F.  y installent un couvent autour duquel le village se dévellopa. Donat ions au monastère dés l’année 1156 sous le nom de Sainte  Croix Volvestre. En 1263,  Gentille de Gensac  , héritière des Tersac,  lui fait un don considérable : la forêt de Sainte Croix, dite «  forêt royale » célèbre par ses sapins , d’une  contenance  de 240 arpents.

   Durant les Guerres de Cent ans et conflit entre le Comminges et le Comté de Foix, les Routiers entre 1350 et 1400 détruisent Sainte-Croix et le Couvent (ne restent qu’une tour et les murs de l’église effondrée).

   Ci-contre , photo de la tour où résidait la prieure 

  http://www.ariege.com/patrimoine/couvent/index.htm

                                                       

  Les religieuses se réfugièrent en Anjou : Les biens du prieuré connurent de nombreuses usurpations. Ce n’est qu’en 1620 que le couvent fut reconstruits. Le prieuré existait encore en 1720.


En 1793, les biens des religieuses de Sainte Croix sont vendus

   La chapelle de l’ancien couvent des religieuses de F.dont on fait remonter la construction au 15éme est détruite en 1809.

    Le couvent des Dames Religieuses : restauré après 1620, vendu et en partie démoli à la Révolution : ne restent que des vestiges de l’église du couvent.

   Il subsiste  l’église Saint Jean l’évangéliste  (1458), ruinée durant les guerres de religion  (cadran solaire  à l’entrée daté de 1558). Restaurée en  1841,1889.

   Deux photos de l’église  Saint Jean  l’évangéliste peuvent être vues grâce au lien ci-dessous.

http://www.histariege.com/sainte_croix_volvestre.htm

Armoiries : D’azur , à un  crucifix  d’or sur une croix de même (?) , accostée  d’une Vierge  et d’un Saint jean d’ Argent , le tout  sur une terrasse de  sinople.

  Autour de l’ écu la devise : «  Ecce filius tuus, ecce mater tua ».

http://www.ariege.com/patrimoine/couvent/index.html

Longages ( ?) au diocèse de Rieux . Attesté au XVIIe siècle.


La Grâce- Dieu (fondé dans la première moitié du XIII e ) au diocèse de Rieux. Commune homonyme. Canton Auberive.  Arrondissement de Muret. Departement de Haute-Garonne Attesté au XVIIe siècle.

    Au bord de l’Espinasse dans une gorge pittoresque sur les bords du Rozé au lieu dit Isola. Mentionné en 1249 dans le testament de Raymond VII qui donne aux religieuses une somme de 100 marcs. En 1254 ,la prieure est Guiraude de Durfort. Pillé par les Anglais lors de leur invasion du Languedoc en 1355 puis par les réformés  en 1690. Douze  religieuses y vivaient alors modestement, leur peu de moyens faisant que la reconstruction n’était pas achevée en 1690. Au XVIII,  la Prieure possède la Seigneurie de la Grâce avec toutes ses justices et présente  à la nomination de l’évêque le curé de la paroisse.

   Supprimé lors de la révolution , c’est un habitant de Muret  qui acheta  l’ensemble monastique ; Il n’en reste plus rien.

 

Saint-Laurent  (1151) au diocèse de Comminges . Attesté au XVIIe siècle.

  Fondé par Roger de Noé. Au XIV e s’y rattacha  le prieuré d‘Arbas

 

Momères (?) au diocèse de Tarbes . Attesté au XVIIe siècle

 

Notre-Dame de la Ramé ( proche Talence) Prieuré f. d’hommes au diocèse de Bazas

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